L’AMOUR DE L’ART BERNARD LAMOTTE. – Galerie /Vlan). grâce à quoi, il nous restitue avec une rare justesse les paysages qu’il a vus. CHARLES EYCK (Galerie Blanche Guillot). — Charles Eyck se souvient trop, quand il Peint à l’huile, d’Utrillo, et quand il Peint à l’aquarelle, de Dufy. CHARLES ANGRAND (Galerie Rodrigues-Henriques). De Charles Angrand, qui fut un ami de Seurat, Signac, et Pissarro, il nous est montré quelques pastels et dessins, dont l’intérêt me Paraît assez mince. SALOMON BERNsTEIN (Bcrnheim Jeune). — Sans intérêt. LUCIEN Orr (Bernheim Jeune). — Lucien Olt avait été très influencé par les estampes ou couleurs d’Henri Rivière ; au point que l’on ne peut regarder ses toiles sans une certaine gêne, tant l’imitation est complète et flagrante. Quelques aquarelles, pourtant, ont davantage d’intérêt. GROMAIRE (Beruheim Jeune). — On ne reprochera pas à Gromaire de multiplier les expositions, puisque les quarante-neuf toiles qu’il se décide à montrer représen-tent le travail de trois ans. Pour ma Part, j’avoue demeurer insensible à l’art de Gromaire, tout en resPec-DENIEURISSE. – MONTAGNE. Galerie ,elr,n. Dronanl. 3 tant l’artiste, et l’effort qu’il donne. Gromaire, je crois, fait trop fond sur la volonté à force de vouloir simplifier, il aboutit à une sorte d’imagerie qui n’est Plus de la Peinture, et à quoi il superpose un coloriage, qui ne fait Pas corps avec la forme. Cette simplification Peut paraître séduisante ; mais je crains que Gromaire ne s’aperçoive un jour qu’elle est assez facile, et qu’il n’en soit assez vite lassé. Qu’on regarde par exemple la monotonie de ces moignons qui entendent être des mains, de ces. reflets bleuâtres parmi ces éternelles chairs ocrées, de ces sertis noirs. ALBERT SERVAES (Galerie Billiet). — Plutôt que ces paysages boueux, lourds, Pourquoi Servaes ne nous a-t-il pas montré quelques-unes de ses toiles sur des sujets religieux Les quelques dessins exposés sont d’un romantisme assez déplaisant. HERMINE DAVID (Galerie Colette Weil). — Le Premier de ces paysages Paraît charmant ; le second, un Peu moins. Le troisième… ah! le troisième… BOCCI1AUD. – IN FÉRIE:Ln. Galerie 11ruel. A. HAUSER, J. KLEPPER, C. LEHMANN (Salon de — De ces trois jeunes Alsaciennes, la plus douée, et la plus sûre de sa voie,.me paraît être Colette Lehmann. Les deux autres ne sont Pas sans intérêt, mais ce sont encore de bonnes élèves. TOLEDO-PIZA (Galerie Carmine). — Quelques paysages nous prouvent que Toledo-Piza est en grand Progrès. Il a fortifié son sentiment des -valeurs, affiné sa palette. Les Paysages de’ neige sont particulièrement réussis ; l’artiste nous restitue fort bien la lumière si particulière des campagnes blanches. CELSO LAGAR (Galerie Zborowski). — Peu de chose. LABAT: (Le Portique). — Labat, sans cesser d’être lui-même, se développe et s’enrichit. Jusque-là grises, délicates, et parfois un Peu trop, ses harmonies sont devenues plus colorées, abondantes en roux et en fauves, en pourpres. Labat mérite le succès, et il l’aura. LECARON ET J.-E. BERSIER (Galerie d’Art Contempo-rain). — On ne Peut Pas dire que les toiles de ces deux artistes soient mauvaises, niais elles n’ont rien qui puisse susciter l’enthousiasme. FIND ART DOC