1 1 2 L’AMOUR DE L’ART G. DESV ALLIERES. – L’ENFANT PRODIGUE. Galerie Omet. SC•PHIF, BLum-LAzARus (Galerie Zak). — Gentillet, niais bien menu. A. LUBBERS (Galerie Zak). — Plus graphique que pictural. CLAIRET MOUILLAC (Galerie Marck). — A. SARDIN (Galerie M. Henry). — Sans intérêt. A. BABAIAN (Galerie Carmine). — Comme tout cela est indécis et mou! PAUL VERA. – HONFLEUR. Galerie Drael. ZEDEREM (Galerie Carmine). — Sans intérêt. DEi PII,AR (Galerie Armand Drouant). — Cet EsPagnoi ne manque Pas d’adresse,. mais ses toiles se ressemblent toutes. PAUL Ki,EE (Galerie Georges Bernheim). De vagues graffitti à la matière péniblement cuisinée, qui visent à la Profondeur. Cela veut être « mystique n, et n’est que misérable. PANORAM L’. RT coNTemroRAIN (Editions Bonaparte). — Un mélange où le bon côtoie le Pire. Le Matisse et le Rouault méritent d’être vus. SUZANNE V ■LunN (Galerie Bernier). — .Irturo Jenkins Prétendait qu’un artiste doit toujours souhaiter que sa réputation soit inférieure à son mérite. (-est le cas, je crois, de Sur:anne Valadon, si ce n’est Pas celui d’un bon nombre de Peintres contemporains. Il est excellent de lieus avoir montré quelques-uns des innombrables dessins qu’elle a exécutés, ainsi que des gra-,’mes, el quelques toiles. Ces dessins, serrés et vigoureux, indui-tes/cul une maîtrise s, »ire et sans ostentation. Leur iipreté quelquefois déconcerte ; mais comme l’on est vile conquis par la forL’ Personnalité qui s’y découvre! Robert Rey, dans une excellente préface, a bien raison de considérer Sir:aune Valadon comme « l’un de nos grands dessinateurs. » PAIJI, VER: (Galerie Druet). — Quittant un instant les brosses du peintre, et l’échoppe du graveur, Vera exécuté à Honfleur une cinquantaine d’aquarelles, qui sont charmantes. L’art de Vera, sobre, fin, ne cherche Pas à s’imposer Par le tapage ; aussi pas à craindre la mode. Dans dix ans, dans cinquante ans,-ces aquarelles Plairont toujours aux gens de goût, et révèleront aux connaisseurs l’artiste sûr et sérieux qu’est Paul [cru. N’omettons pas qu’à ces études d’après nature, le Peintre a mêlé quelques « caprices », dont les harmonies et la composition rappellent quel excellent décorateur il est. G. DEsvALLeazEs (Galerie Druet). — Une telle expo-sition, oà Desvallières a rassemblé les travaux d’art religieux qu’il a exécutés dans ces dernières années, mériterait mieux que les quelques lignes qui lui sont consacrées ici. L’art de Desvallières, fruit d’une person-nalité originale, d’une forte culture, et de longues médi-tations, est quelque chose de si complexe, qu’on souhai-terait avoir le loisir de démêler les divers éléments qui le composent. Louons-le au moins d’être un des rares à notre époque qui ne craignent Pas d’affronter le sujet ; louons-le aussi d’être si. résolument lui-même, de ne se soucier que d’exprimer ce qui le préoccupe, sa foi ardente et sincère. j u_ouES MATHEY (Galerie Simonson). — Les images que Jacques Mathey nous donne. de Dieppe, d’Espagne OH de Paris sont sensibles, adroites, agréables ; et il sait rendre l’agrément d’un corps de femme Parmi les étoffes sans tomber dans la vulgarité. BERNARD LAMOTTE (Galeries J. Allard). — Ce jeune Paysagiste sait retracer l’essentiel d’un site ; il a du goût, le sens de la couleur. Il nous représente souvent la banlieue de Paris, et ne se croit pas, à cause de cela, obligé d’emprunter la Palette ; ce qui est un signe de bon sens, et Prouve qu’il tient • à dégager sa Personnalité. LUDOVIC RODO (Galerie Marcel Bernheim). — Il eût été dommage que Rodo ne montrât Point ces aquarelles souples, colorées, et qui évitent avec tant d’intelligence les pièges que tend aux Peintres le terrible métier de l’aquarelle. Rodo est Parfaitement maitre de sa technil FIND DARCT