LA1’APIE. COMPOSITIO . Chroniques DUFY. – INTÉRIEUR. Galerie du Portique. CHRONIQUE DES EXPOSITIONS ( DUFY (Le Portique). — Sous le Prétexte modeste (le ne nous montrer que quelques oeuvres de Dufy rePro-(tuiles dans deux ouvrages récents, c’est une fort belle yposition qu’a organisée le Portique. Non pas une exPo-.,ition complète, assurément ; mais un ensemble vraiment ((;a1crie Drue!). important, comPrenani des œuvres d’époque tort diverses, et qui permet au Public de se faire de Dufy une idée juste. Il n’est Pas douteux que l’artiste qu’est Duty possi>de ce don précieux : le charme. Même quand on se rebelle devant certaines négligences, on est séduit, entraîné Par l’allant de cette peinture, par son perpétuel « allegro n. Les vagues ondulent, les nuages bondissent dans l’azur, les chevaux Piaffent ou galopent, les fontaines ruissellent. Rien, dans le inonde que recrée Dufy, n’est immobile. Et comment décrire ces rapPorts de tons imprévus, savou-reux Un charmeur, vous dis-je. ROLANDE DÉCHORAIN (Galerie Armand Drouant). — y a dans la Peinture de Rolande Péchorain une verdeur, une sPontanéité, je dirais presque une sauvagerie, qui est bien savoureuse. On trouve ni une calligraphie Patiemment aPPrise, ni non Plus une adroite ignorance. L’artiste Peint franchement, directement, avec un Plaisir qui se coin 11111 /ligue au spectateur. Voilà un excellent début. MARTIN HURRECHT (Galerie Armand Drouant). — Ce! Alsacien use du métier de l’aquarelle avec une Probité réticente qui fait Plaisir à voir. Nous sommes loin des virtuoses du Whatman, dont les roueries lassent bien vite. CLÉMENT WHENCITICK (Aux Quatre Chemins). — On lit dans ces dessins l’influence de Picasso, de Rouveyre, et même de Rodin. Plutôt que ceux qui visent au « grand style », et qui aboutissent à un académisme « de gauche », on appréciera les dessins oh Wilenchick laisse toute liberté à sa malice ; Par exemple les croquis d’enfant, ou ce nu, cette Petite femme grassouillette et lassée.