86 L’AMOUR DE L’ART « …Sa collaboration avait pour moi double prix par sa qualité, par sa manière affectueuse. Dethomas aimait le théâ-tre, pas seulement en peintre, pour l’orchestra-tion des couleurs ou l’ar-rangement des arabes-ques, mais pour les détails d’une science dont il avait le sens naturel… Son at-tachement pour la maison était légendaire. 11 mon-tait chaque jour à son cabinet d’un pas large et balancé, rachetait l’ennui qu’un malaise déjà ancien imposait à sa démarche, par le plaisir de s’entrete-nir à chaque étage avec un ami, d’apprendre la nouvelle du jour, de dire son mot… Prêt à aider, incapable de critiquer, offrant un conseil discret à ceux qui le sollicitaient, il discutait avec calme, cédait sans humeur, et s’il partait avec une fausse apparence de désabusé, sa fuite n’était qu’un moyen de donner à réflé-chir sur la solution incom-plète, ou de marquer un renoncement à une con-version que sa connais-sance des hommes lui mon-trait impossible…. Tout chez lui avait l’agrément de la noblesse, jusqu’à l’insouciance de l’ambition et de la fortune… Son art était d’une pureté classi-que, d’une solidité due à un parfait équilibre entre eleeteleldliele; leMet Ce: .`g e 4″e ‘ ,„›seli,,.•% 1. »weinerw – • 4 ite ‘ 111,4‘.4 IINWAIrg» ,blà> e.. ■dela. « taill111040 ejew• WeetelPewrePP-048111rit ==. is wie ellemmele t .411111> *u T iliebejo.‘41010!%Irgeepe.,..e. itél » /etekiglIIIIIIIITipb• eee glkee I’ jingleihr• 4ï », Il / 10411e.’eele de if /41.4…./feeedbee ÀfF), go ‘deVielille• en ni•■•••■■• »•*••• le ele■ ge,liet* ‘edielle.. y •-■ …, -…..„ …-/-lide • . 10, em – 41444 Ifer ,,,,,-;, ».,■ ‘ri I 14 ti NF 4elt.e i  »: »It 114 1111110Kaei il g: imaqs,,, leta’ MM> fg. ; • b ; »; » «id v-it, CARTON DE VITRAIL. flpp. à M. A. S.-H. la raison et la curiosité. L’expérience et la culture achevaient de donner à ses avis une merveilleuse sûreté. Indocile à la flat-terie, ne sachant point jouer les hommes, il res-tait d’une éminence au-dessus de ses fonctions…» On ne saurait mieux dire… « 0 Cher Maxime Detho-mas, son oeuvre a tout l’avenir, équitable et sûr, pour trouver sa place dans l’admiration de ceux qui viendront après nous. « Son mérite dépassait sa renommée », dit M. Rou-ché ; demain sa renommée égalera son mérite. Mais l’homme exquis, indulgent et bon n’a plus que quel-ques années à se survi-vre : celles qui sont enco-re données à ses amis de passer sur cette terre. Le voici à son tour dans cette troupe sereine et reposée, qui, dans le coeur de ceux qui ont dépassé le milieu de l’existence, occupe une place que la mort élargit chaque jour… Evoquons -le donc à la fois dans le passé et dans l’avenir : près de ceux qui l’attendaient; et attendant à son tour ceux qui n’ont plus maintenant qu’à se souvenir de lui. JEAN-LOUIS VAUDOYER. FIND ART DOC