‘ A 0 U R D 14′, surtout aux gravures), on dépensait un formidable appa-reil critique pour enrichir cette même oeuvre, surtout pen-dant la première periode de l’existence du :11aitre. Il en est r,,sulie une image sin!’ l’IO’ renient confuse, par end nais conlradichare. hl repcluirtill, h)rsqu’on mel 1H cornac un l’a lait en 1927 à Lemberg, sur des dessins manifestement authentiques, personne ne discale plus ! Les auteurs ont estime qu’il y avoir un nettoyage a bore : ils l’ont e recale arec ne ce Hat de rudesse, quia( le-f ois avec un peu (l’e•agération, mais leur mérite essentiel est d’avoir moula 1H fragilité d’un édifice, qui, à force de travaux, pa si inébranlable qu’on n’en véri-fiait plus les fondations. Qu’on doive lés suivre dans toutes leurs conclusions : c’est ce qu’ils ne demandent pas. Mais que leur méthode, telle qu’ils l’ont exposée dans un certain nombre de pages dont plusieurs — sur les années de voyage de Dürer, sur sot premier voyage en Italie, sur ses relations avec Jacopo de Barbari — sont des modèles d’analyse, soit à la fois valable el consciencieusement appliquée, c’est ce que nul ne saurait nier. Elle réagit contre les excès de la méthode morphologique de avec laquelle on laisse si aisément de côté l’impression d’ensemble d’une tenure ri (l’un homme. Sans doute elle a ses dangers, parce que, moins mécanique que la méthode de Morelli, elle est lorcrinent plus subjective. Et ce que l’on pourrait peut-être reprocher aux auteurs, c’est une subtilité excessive — délant probablement inséparable de la familiarité avec une (encre. Il reste à attendre et la suite de leur travail, et l’action du temps, qui leur fera mieux rendre justice. PIERRE DU COLOMBIER. JAN TOPASS. — L’art et les artistes en Pologne. I. Au Moyen-Age. H. De la Prime-Renaissance au Pré-Roman-tisme. III. Du Romantisme à nos jours. 3 vol. de la col-lection Art et Esthétique. Paris, Alcan. Ces trois volumes, publiés dans une collection de vul-garisation, ne sont pas un simple résumé de notions con-cernant l’histoire de l’art polonais. Elles constituent en réalité la première étude d’ensemble parue en langue fran-çaise — et peut-être en chercherait-on en l’•quicalent en polonais même — sur nue éralntiun (1110(1111We tous égards. La Pologne, pendant des siècles, a joué le rôle de sentinelle et de porte-parole de la civilisation occiden-tale aux confins de l’Orient. Liée à l’Europe romaine par sa religion et par sa culture, elle a transplanté sur les bords de la Vistule les leçons des architectes romans ou gothiques, des maîtres de la RenaissanCe, du Bernin. Elle ne s’est pas contentée de les recevoir et de s’en im-prégner ; elle a réagi selon ses instincts et son tempéra-ment propres. M. Jan Topass, qui étudie avec un amour filial mais avec un esprit parfaitement mesuré et libre, ne conteste pas et ne cherche pas à diminuer les apports étrangers ; mais il remarque que de tels apports ont joué un rôle dans le développement de tous les peuples ar-tistes : ils ne nous empêchent pas de proclamer l’origina-lité de la France, dés Flandres ou de l’Angleterre. De même pour la Pologne. Elle a beaucoup reçu de l’étran-ger mais le choix qu’elle a fait de ses maîtres est tout d’abord caractéristique, puisqu’elle s’est refusée à l’as-saut slave ou musulMan. Et puis, par les enseignements qu’elle acceptait, elle a mûri sa propre nature. M. Jan Topass souligne avec force le goût de la Pologne pour ce qui est mouvement, agitation, sentiment, vie ou drame ; le besoin d’éclat, de linimIcur, même d’emphase. Ce goût, beaucoup moins marqué pour ce qui est correction, équi-libre, rythme classique, marque tout l’art polonais. Il en constitue l’originalité il explique l’alternance de périodes brillantes et d’autres ,l’un élan moindre. La Pologne a vibré tour à tour, alir occenls du gothique flamboyant, de l’art baroque, di, Romantisme. La Renaissance antici_ sante, l’art de l’Empire ont, au contraire, été subis avec répugnance. Il y a, dans sa vie artistique, non seulement personnalité ,nais continuité, unité de physionomie re-marquable. Il était à craindre qu’en un si vaste domaine, et qui nous est si peu familier, M. Jan Topass ne nous sub-merge de noms d’artistes ou d’oeuvres. Il a su éviter ce danger et porter notre attention sur les chefs de files et les ouvrages typiques. Malheureusement les images —d’une venue si médiocre dans cette collection — sont en nombre tout à fait insuffisant et n’illustrent pas vraiment un texte qui suscite à chaque page, notre curiosité. A L’ART p re se n I que est ouvrage (1′ initia I ion el ô la fois de culya-i’a/ion ■•1 i st e, il faut estimer que _II. 11111 Topass pan rra nabi ie r le rieur alblua (pii en serait le rompiemeni né-r,ssaires i’mo,o,is el amis de la 1-olon (Ir Io, en se rant reco,nuli.s.salits el il luuach-èvera Son desse I , dont lions le reine rrions. dr trolmiller à l’inielliarnce plus intime (lè deux pays indissolublement unis, Pologne et t’r(ince. LÉON ROSENTHAL. PIERRE LAUD ■N, professeur à l’Université de Toulouse. —Qu’est-ce gué l’Urbanisme ? Histoire de : Antiqu:b. :b)yun Age. 2 vol. Paris, Lare eus, Je suis Ires en retard pour signaler aux lecteurs de t’Amour de rt les études de 11. im•r(lan Mais, en coin-pen,sation, je puis affirmer qu’elles ont r,’!. , flans les milieux scientifiques, l’accueil le plus farorable. d vrai r•, molgre le litre qu’il a (topie, M. L(iredan ne s’est pas allaquè à l’ensemble des problèmes complexes que suscite l’organisation des agglainerations humaines. It a choisi le plus important, résultante et expression de la plupart des efforts, le plan (le cille, objet essentiel mais gni, tout de même, ne renferme pas tout : Règlements de ronstruction, répartition par zôneS, adol ii»t d’eau, ré-Opulents d’hygzene, réseau de ,111,1•1•.11(i-lion, bien d’autres soins concourent à animer ou à para-lyser une cité par ailleurs bien (ut mal ordonnée. Cette réserve faite, on ne peut qu’admirer l’ingéniosité el la science avec lesquelles M. Lavedan a développé son travail. Dans le premier volume, il fait l’examen critique des documents de tout ordre gréice auxquels il est pos-sible de reconstituer la physionomie des cités à travers les dges historiques. Fouilles, documents graphiques, plans anciens, représentations de vues urbaines par des artistes, peintres, miniaturistes, graveurs en médailles… Textes historiques ou littéraires doivent être interrogés et interprétés. En passant, M. Lavedan fait une remarque curieuse, appuyée sur de très nombreux témoignages ; c’est qu’en réalité, dans la plupart des cas, sauf dans les grands centres qui ont été, depuis la dernière partie du ne siècle soumis à de complets bouleversements, les voies se sont conservées, pendant des siècles, presque sans alté-ration. Cette « loi de persistance du plan » permet, en dehors même de quelques agglomérations à demi-mortes qui n’ont pas bougé depuis le moyen tige, de retroarer iu l’heure actuelle le témoignage persistant des conceptions du passé. Le second volume procède à une enquête historique, de-puis les plus anciens groupements dont il soit resté quelque trace jusqu’à la fin de la période gothique. Il y a là un ensemble de documents, de renseignements de tout ordre, accompagnés de plus de trois cents plans qui cons-tituent un trésor unique. Les aperçus intéressants, les vues théoriques, les suggestions abondent. Tous ceux qui s’in-téressent à l’Urbanisme devront chercher ici des argu-. ments pour soutenir leurs vues ou pour les réviser. Les études d’urbanisme ont été, dans ces dernières années, surtout entreprises par des sociologues ou des architectes; il n’était pas inutile qu’un historien vint à leur concours pour étendre leur horizon et élargir leur champ de vision. LÉON ROSENTHAL. P. de LAPPARENT. Toulouse-Lautrec. Un volume °ru(‘ de 4o planches de la Collection Maîtres de l’Art Moderne Paris, Rieder. Deux mérites signalent l’ouvrage de M. de LaPparent et le rendent utile, après tant d’autres commentaires. L’auteur s’y attache moins à la description facile des mi-lieux spéciaux où vécu l’artiste, qu’à l’étude serrée de sa technique. Puis, il n’a pas pensé qu’un éloge de Toulouse-Lautrec dût nécessairement s’accompagner d’injures à Degas. Il ne dissimule point que l’auteur de certains por-traits, du Bureau du Coton, des tableaux de course est maître dans un domaine où le dessinateur amer et génial ne s’est pas aventuré, et où les étonnantes intuitions de coloriste qu’il montre dans ses rehauts ne l’auraient pro-bablement Pas soutenu. PIERRE DU COLOmBIER. Le Gérant : F. SANT’ANDREA. IMPRIMERIE, DE COMPI’ÉGN FIND ART DOC