L AIVIOUR DE L’ART fil mer leur laient. Ils y arrivent cependant. Les compo-sitions de Ilulbalid et de Mayodon, les tons rares obtenus par .iininen, la rude franchise des vases en roche céra-mique de Serré que souligne un décor parfaitement ddapté d la matière traitée, ne méritent que des éloges. /.es cerrerws de Lalique, .Navarre, Décorche mont, ont, elles. aussi, leur caractère propre et s’égalent dans la diver_ Bilé des tendances par la perfection du style. Les verre-ries de Goupil utilisent avec heauconp (le hardiesse les plus vives couleurs ; ses services de porcelaine marquent un (mit plus sobre. Les superbes pièces de métal de Dunand et celles de Linossier, les (;111(111.1′ de fouliand, les reliures de Kieffer, lès bibelots en inalieres précieuses de It«stal, les pièces d’orfèvrerie de Puiforcot el les sculp-tures céramiques de Dejean, Gimond, Parie et Confesse, sans. oublier les photographies de 1l »‘ » Laure ilhiu Guillot complètent cet ensemble de la [acon la plus agréable et la plus harmonieuse. chez Hébrard, Marigot réunit des verreries qui sont loutes des pièces de musée. On passerait des heures à les étudier une à une, à analyser cet art de qualité si pré-cieuse el pourtant d’une magnifique robustesse, oà le mé-tier el le tillent se soutiennent, se complètent pour créer des /eeries sans cesse renouve-lées. Des lues chantent dans l’épaisseur du l’erre nui en!luhe des cloisonnés, (les bulles souf-fiers, des dessins imprerus : le verre lentement !piré à l’acide, silhouelle une figure prise dans la muliere el met autour delle (les transpnrences ou (les rayons de lumi-re, viii bien encore la errasse vitreuse est scillpl’e chaud par l’artiste qui la dompte, l’infléchit, l’oblige à se plier a sa rolonté d’e.rpression fueorafice. Les tours rie force ri,’ métier paraissent si aisés qu’on les soupçonne a peine. On comprend, devant ces r refit Ions, la vanité de certains imilalcu•s parer qu’ils copient quelques procédés de e,( o’ruder l’esprit et le style. Mais qui donc demeure aujour-d’hui à l’abri du plagiai, sinon ceux qui n’ont rien à dire, qui n’ont rien créé, el dont l’ab-seller (le personnalité ne surirait géner personne C’est lin han signe que de roi r se multiplier les ateliers d’art moderne. Le Sylvu i (11I-11 ri, off iciellemenl ses mor-celles installations destinées n (les e.,positions de peinture, sculpture, ail applique, el à (les presefilatiohs mobiliers, Les peintu res son I (1′.1sse • erne7:, Ladureau, Zu rra yu, 11″ »‘ Paule 11rn’rnl el de Louis Filtre qui prof esse Jiu isse une prof onde ei’m’ro I ion les .sculptures de Joachim Costa, Marcel Gimond, Lamourdedien• .1.1″ »’s Cham orlon et )-conne :,’erruys la salle des rilrines verni’ les l’ardue quelques-ruas de nos ineillerurs rl isuns con-temporains, les Du toi Jensen Scrre Meure! GoupY, Capellin„lean Sala etc. Les mobiliers signés de Data, Sénéch«I et Guerrier se .signalent par une bonne tenue. Ils noirs sont présentés (le la far, la plus heureuse el l’on devine dans celle présenlalfon le rpoil (le noire contrer(‘ Leandre l’aillai. L’idée (l ‘in,. p«reille eiposition periodignemen1 retioncelée, «ssocianl mobiliers, terilurrs, lapis rl bibelols d’art groupant Pair ce qui 101′ e re outre rie de manil’l’e(dl s nue impre.csHl 11. i I i i I’, 0 Il lieu de la p 1•I’Ne Il Id I io ll isoler de chaque objet habituelle amr y ru tol s Ida !fil Si S r’S I II r litée /ur’I hrl/l’el(Se. Elle peul lui re bru p pou r rolopo’ri r d l’art moderne une ‘Put ie du public ru is qui nia ni les loisirs, ni ln enriosilé I rCIIIICI■lry les .' ».:111MIS. .1 Id Galerie Charpentier, alti «rit, Méb,ul nous a soumis ses derniers Ira ra ax. Ils sali d’une imrratsem-biable variété : études de flore cl (le /,une 50/1,-marines, 75 types et scènes de Bretagne, dessins. (tracures, faïences et grès: tissus, illustrations pour tierce.. Il n’est pas de domaine où l’activité créatrice de Mélu)itt ne se soit exer-cée. Celte activité n’est pourtant pas partout égale à elle-méme et citez Méneut le décorateur prime le ‘peintre. tics éludes peintes les plus caplirantes sont celles qui préparent ses travaux décoratif u, celles qui clou lissent naturellemeni a la décoration. ici ses qualités sont de premier ordre. Sot, style consiste en un mélange de réa-lisme scrunulenv el (le fantaisie ertrême-orientale. parfai-tentent adaplée notre tempérantent français. 11 s’affirme aussi bien dans les faïences populaires éditées à Quimper par la faïencerie Henriot que dans les pièces exécutées par la Manufaclure de Sèvres, en faïence ou en roche céramique qui traduisent les drames de la Mer en une facture très neuve et des plus personnelles. Enfin les décors sur tissus réalisés d’après les dessins de Mébeut el qu’éditent les toiles de Rambouillet, n’ont pas moins d’originalifé cl de charme. Le Muser Galliera a renouvelée l’exposition d’ensemble consacrée, à cette époque de l’année, à boule la production decorative contemporaine. A côté de beaux meubles signés (1•.1duel. koblmann, Fressinet, Printz, Gallerey• .1I »‘ Lucie Renaudot, Georges Picard, minique, Le feu, Eric Ita«ge„lal_ lot, Joubert et Petit, René Dufrène, Sognot, Saddier, hocq, on trouve des cériiminees dues h nos principaux m«ilres ,q à quelques jeunes ((dixies moins connus, line série d, ce_ ramiques d’art de Provence, en outre, des porcelaines, dis faï-ences, des verreries, (les (,ma .r• des appareils d’éclairage, des ferronneries, des dinanderies, des tissus et tapis, des reliures, sans oublier les n’agnelles des-tinées à la quincaillerie du bd-liment (crémones, plaques de porte, boutons de porte et four-reaux de paumelle) que nous avions déjà vues a la Galerie de la Renaissance et qui mérilaienf d’Ore montrées plus longuement au public. La sélection Ires. heureusement [aile par M. Clou-zot élablil le bilan de ce que nos créateurs ont réalisé de meilleur et de plus durable dans les di-vers domaines de leur activité. Pour la preiniere fois depuis qu’il y a des concours institués pour nous doter de moweaux timbres-poste, un ne peul qu’ap-prou•er le choix fait par le jury du modèle de timbre à l’effigie de Jeanne d’.Ire. C012COU l’S asse: médiocre à en juger par les prix distribués. L’hésitation n’était possible qu’entre les deux pro-jets présentés par MM. Gabriel Palanque et Henry Chef-fer et le premier est inconteslahlement le meilleur. Il est typographique, reste lisible en ro’d net ion el l’un ue sau-rait re l’cliCr que là pi re r là) à C (14)1111éeS l’inScri pl ion :->) crie iàà IWO (111-à r8S,IS de la téle du cheval de Jeanne d’i re, pour la seule raison qu’il bien la m’aire iptelque part. tille exit clé moins aéii«eilc dans un calr- réserve placé en-dessous du sujet, comme c’est le cils polir les timbres Ici«;co-slovaques actuels a Teillai, (lu President (le la Iti’nuldique. Empi,ch,, (l’assister en Juillet dernier à l’inauguration de l’église d’Elisabeibrille, près de Mantes, j’ai pu ré-cemment aller cisiler celle intéressante chapelle votive, Iodle en lu luu aime, l’ail, Tournon a édifiée en inidits d’un an, entre la Seine et le village d’Aubergen-rifle. L’église silhonette avec agrément ses fines nervures de béton encadrant d’immenses verrières. Elle élève à 45 mètres oie hauteur un hardi clocher qui s’accorde fort bien dere les I iu nes rlu puisage. L’ouvre est mo-derne, mais son ‘modernisme s’appnie sur nos meilleurs Iradilions. Ajoutons que le sculpteur Sarrabezolles a taillé en plein, béton les figures de la façade,. que le fer-LEGRAIN. – RELIURE POUR  » L’AMOUR VISAL ‘• DE F. CARCO. FIND ART DOC