72 L’AMOUR DE L’ART M. LE TESSIER. – DLsSIN. (Ferme la nui!). décors qu’il donne le meilleur de lui-même ; on y trouve une invenlifm, un sens de la couleur, qui sont quelque-fois absents de ses tableaux-. M. LE, TESSIER (Fermé la Nuit). — Mlle Le Tessier a de la verve, et le sens du Pilloresque. Parmi les flitters travaux qu’elle expose, ce sonl ses eaux-forles qui me Paraissent le mieux ‘J’en/tes. FRANÇOIS FOSCA. EXPOSITION D’OEUVRES DES XIX° ET XX’ Sli.:CDES. Cette exposition, organisée dans une intention chari-table, puisqu’elle est au profil du Pavillon des Beaux-Arts de la Cité Universitaire, est assez décevante. L’éclec-tisme n’est pas en soi répréhensible, niais quand il est Poussé jusque-là, cela n’aboutil qu’au lohu-bohu. Les plus belles oeuvres Perdent à être placées auprès d’horreurs ; le superbe dessin de Degas de la collection Keller, par’ exemple, souffre d’être vu auprès d’un paysage de neige d’un certain Choultsé, dont l’effet de trompe-l’ail est si accentué, qu’il cause une sorte de vertige. Mais, taisons contre fortune bon coeur, et lâchons de dislin,oter dans cet arlequin esthétique les morceaux de choix. Il v a d’abord l’admirable Intérieur de Bonnard, qui mérite qu’on lui applique ce mol si galvaudé de s distinction » ; il y a deux charmants Braque, la Porte d’Arras de Corot, les Noces de Cana de Véronèse copiées Par Delacroix, la Venise de Corot, la délicieuse Femme au Chapeau de – paille de Renoir, les deue mortes de .7(11111C ProvenanI de la colleclicu Purand-Rftl. Signa-lons également la Maternité de Maurice Denis et la Loge de f;immi, le curieux Miracle de Saint Pierre de l’École française, les Fleurs de Thérèse Pcbains, et les quatre Stevens, d’un rococo Second Rfupire si séduisant. Sans doute, il est excellent que l’occasion nous ait été donnée de voir de belles choses. Mais était-ce indispen-sable .de_novs infliger en même temps la vue de tant de médiocrilés? Rien de plus décourageant, car, comme disait cet autre, dans capharnaüm, il y a cafard… BIBLIOPHILIE — Eh quoi, M. le critique, rien que trois ouvrages au sommaire de votre chronique Les éditeurs feraient-ils .grève ? — N’en croyez rien. Janvier est toujours un mois char. Et, vous le savez bien, MM. les Editcurs ne jugent Pas toujours bon de nous envoyer leurs livres, soit qu’ils estiment que les livres de luxe content trop chcr pour qu’ils les donnent, soit qu’ils ne tiennent Pas a l’avis de celui qui garde son indépendance. il n’est pas toujours sans danger d’appeler on chat un chat el… — Arrêtez-vous! Vous m’avez fait Peur! Je vous voyais déjà arrêté et mis à l’ombre, tout connue si « 7:01IS aviert: jonglé avec les unités des autres. — Oui, trois livres : voilà tout ce que re(u. Ce sont des cheis-d’atuvre Vous l’ai-je dit — Non, mais je -.’ouflrais bien savoir si… — Ecoulec-moi, et vous le saurez.. Donc, trois livres qui me viennent de chez de elfe: lilsum et de la Cité des Livres. 1 premier es! Siegfried et le Limousin. Pour le livre de (;iraudoux, MM. Pinde-Paul ont fait appel a Pdy Legrand. C’est une excellente,idée. Trop d’illusIralcurs connus manquent des plus élémenIaires qualités que doit posséder celui qui se fait le commentateur d’un texte. Trop d’artistes tra-vaillent à la ‘,Cite el submergés de besogne, offrent au public des produits inlé rieurs. Legrand n’est Pas de ceux-hi, je suis heureu v de le dire. — liais alors, ce I:or I I. l1;1.. – l>IS POUR LES CONTES DE PERRAULT Iii  » SANS PAREIL « . ETIENNE AuROUX. (Galerie d’Art Contemporain). FIND ART DOC