166 JARDINS R COTTAGES ■,1 nouvelle ItésUlenee de France au Maroc La besogne au surplus avait été distribuée selon les aptitudes et les affinités de chacun. A Laprade revint plus spécialement la construction des édifices à l’usage d’habita-tion et des jardins. Nul choix ne pouvait être plus heureux. Grièvement blessé à Ypres, il avait été envoyé au Maroc en août 1925 et tout de suite s’était voué avec un enthousiasme égal à sa vive compréhension des formes et des couleurs, à l’étude de l’architecture et de la décoration autochtones, remplissant ses carnets de route de croquis au trait, notant ici un détail de fontaine, là une arcature historiée, ailleurs un carreau de mosaïque, interpré-tant avec une fine sensibilité les caractères essentiels de l’architecture locale, si en accord avec son goût des conceptions raffinées et voluptueuses (1). (1) Voir le très bel ouvrage de Jean Gallotti, Le jardin el la maison urees au Maroc, illustré oie nombreuses photographies et de remarquables dessins airtrait d’Albert Laprade. (A. Lévy, édit., 1926, 2 vol. in-1.).