148 COTTAGES P.nviruais de Ili Villa de la Gaintieraja ligne âpre et cassée des montagnes. De là,les yeux reviennent sur la suite d’arcades rondes qui forment le portique tournant sur les balustrades et les statues qui diversifient la crête du toit, sur les colonnes jetées çà et là, sur les rondeurs et les carrés des viviers et des haies. Dans cet encadrement de montagnes, cela fait justement un paysage comme ceux de Pérelle, et correspond à un état d’esprit dont un homme moderne, surtout un homme du nord, n’a aucune idée Ceux qui ont lu Rome de Zola n’ont pas non plus oublié la promenade dans Rome, du prêtre Pierre Froment et son émotion dans les Jardins de la Villa Pamphili-Doria, où il retrouvait les superbes pins parasols d’une grâce élégante et fière, les chênes verts puis-sants, aux membres tordus, à la verdure noire. Les chênes noyaient les allées d’un demi-jour délicieux, le petit lac était plein de rêve avec ses saules pleureurs et ses touffes de roseaux, le parterre en contre-bas déroulait une mosaïque d’un goût baroque, tout un dessin compliqué de rosaces et d’arabesques, que la diversité des fleurs et des feuilles colorait. La Maison Doria était une des plus anciennes et illustres familles de l’Italie. Héri-tière de tous les biens des princes Pamphili, elle occupe aujourd’hui le palais qui porte le nom des deux familles, celui des Doria, de Gênes et des Pamphili, de Rome. Ce palais contient comme Con sait, des oeuvres incomparables de beauté de Poussin, du Guaspre et de Claude Lorrain. Il fut construit par le pape Innocent X.