104 JARDINS & COTTAGES .Iredin do M. I F. Stolesbury. Chesnut Mill, Penwlvenie LES OARDURS de M. la.eques G EBER Alfred de Musset trouvait, paraît-il, le Parc de Versailles ennuyeux. En cela, il différait d’opinion avec Mme du Barry qui, — bien qu’elle habitât Luciennes, — alors déchue de son rang de favorite, et que dans son château se rencontrassent des littérateurs et des philosophes comme Beaumarchais, La Harpe, Franklin, Cagliostro, de Marmontel, — ne pouvait s’empêcher de regretter Versailles.  » Versailles ! Versailles ! s’écriait-elle, les yeux noyés de pleurs, tes jardins! tes palais de verdure! tes colonnades! tes orangers !…  » Et cependant son Pavillon. de Luciennes était ravissant. Il avait été construit par l’architecte Ledoux en trois mois, sur un caprice de la Du Barry. Sa façade souriante, émer-geait d’orangers, qu’on avait prélevés sur les bois de Marly simplement pour embaumer Luciennes. Mais rien n’éclipsait, dans son esprit, Versailles et ses ombrages superbes et son parc dessiné par l’incomparable Le Nôtre. Elle ne fut pas la seule à. être engouée des Jardins à la Française de Versailles et combien de propriétaires de riches hôtels s’en étaient inspirés pour leurs jardins parti-culiers et les avaient copiés servilement.