.1 A RDIN S h COTTAGES Va -Vicomte. I,e château et les jardins. l’halo A. Vincent. QUELQUES J’ARUMS DE FRANCE Les ensembles, qui accompagnent le texte de cet article, se rattachent en général au jardin français, tel que l’ont compris Le Nôtre et ses élèves. Des créations de ce genre ne correspondent pas à l’architecture et au goût modernes elles ne sont pas, davantage, à la portée de toutes les bourses. Il paraît cependant intéressant de leur donner une place pour diverses raisons. La première est que le publie manifeste, à juste titre, un goût très vif pour ces belles demeures, qui s’ouvrent, de plus en plus, aux touristes et aux visiteurs. Autre raison : dans les parcs les plus classiques, on peut souvent trouver une idée susceptible de recevoir son application dans un jardin moderne : un massif au centre d’une pelouse, la broderie d’un coin de parterre, un banc rustique, une fontaine, que sais-je encore ? Les jardiniers des temps passés ont eu l’esprit fertile en inventions et,dès la Renais-sance, le bon Montaigne a laissé des témoignages de son admiration pour Pratolino, Castello et Tivoli, aux grottes mystérieuses et aux ondes jaillissantes. La documentation d’une revue, comme Jardins et Collages, doit être aussi éclectique que possible et permettre à ses lecteurs d’avoir des vues générales sur un art dont ils sont amateurs. Aussi, ferons-nous, de temps en temps, défiler sous leurs yeux, à côté de jardins d’un goût moderne et de projets pour petites et moyennes propriétés, des documents relatifs à tout ce que l’art des jardins a enfanté de plus beau dans le monde, des jardins de l’Alhambra et de l’Alcazar aux parcs de Richemond ou de Carlton-House. Aujourd’hui, les vues accompagnant cet article me fournissent l’occasion de présenter un bel ouvrage de l’architecte paysagiste P. Peau, Jardins de France (Paris, A. Vincent, 1925, 2 vol. in-folio).