L’AUTRICHE Le pavillon autrichien est un des plus achalandés de l’Exposition. Chacun s’y plait à retrouver l’atmosphère chatoyante et légère de Vienne. que nous pouvons voir et entendre lorsqu’un musicien veut bien en jouer, est un petit instrument de quelques jeux seule-ment, oeuvre de la société Câcilia de Salzbourg. Photo Henn Mamie, INTERIEUR IDE LA SECTION AUTRICHIENNE L’architecte choisi par le comité d’organi-sation pour construire et organiser l’exposi-tion, fut Josef Hoffmann, l’élève d’Otto Wagner qui est regardé comme le plus moderne des architectes autrichiens. L’Exposition viennoise comprend trois sections nettement déterminées, qui forment un ensemble complet des efforts de tous les artistes, des artisans et des industriels le pavillon où sont exposés les objets d’art décoratif, les ensembles mobiliers à la galerie des Invalides, la section de l’enseignement et du théâtre au Grand-Palais. L’Ecole des Arts Industriels de Vienne ‘RUCHE ET VERRE. STR NAD est représentée entre bien d’autres choses par 1.0IIIIEVR, immun grandun poê-le en faïence où l’on retrouve • réunies des traditions barc-ques et l’esprit moderne. La grille enferforgé duprofesseur Peter Behrens a été réaliste par l’école des métiers du fer et de l’acier à Waidhopens. Les grands industriels ont été conviés à exposer à côté des manufactures nationales et des écoles de l’État. C’est grâce à cela que nous pou-vons voir les admirables ver-reries éditées par Lobmeyr d’après les projets de Lotte Pink, Oswald Haerdtl, Strnad. Dans un des méandres du pavillon est installé, par les soins du professeur Strnad, une petite salle contenant un orgue. On sait que l’Autriche vient au premier rang pour la fabrication des orgues. Celui 158 , Lonnnvn, EMTEUR Of 0 LA GALERIE DART AUTRICHIEN mei Man La visite du pavillon se temune par la partie du bord de l’eau, comprenant un jardin frais orné d’une élégante statue de Steinhof, d’un jardin d’hiver, d’une terrasse d’où l’on découvre les rives charmantes de la Seine, et où de gentilles Viennoises offrent au visiteur, quelquefois saturé d’émotions esthétiques, ce succulent eis-ka f é qu’aucun voyageur ne peut oublier quand une fois il en a connu les délices. .*. Au Grand Palais, nous trouvons les travaux des différentes écoles : école desArts et Métiers, comprenant l’architecture, la peinture, la sculpture, les émaux céramiques, textiles, go-belins, tapisseries, menuiseries, etc… L’Institut graphique d’instructionet d’expéri. mentation, École fédérale des mé. tiers, Architectu-re et Arts et Mé-tiers, superstruc-ture et broderie mécanique,f ab ri-cation d’armes à feu portatives,fa-çonnage du bois et de la pierre, Ecolefédéraledes travaux en bois. Dans ces écoles on cherche avant tout à développer chez les élèves le sens de la forme et de la vie créa-trice. Marie DORMOY velem BOCAL ET BONBONNIÈRE, HAEROTI, LORMEVR, ÉDITEUR