LE JOUET Le jouet, aux Arts décoratifs, n’a pas été traité en parent pauvre. On lui a fait l’honneur d’édifier, pour lui seul, un village pareil à un joujou qui aurait démesurément grandi, un joujou à la taille de Pantagruel. Avec son badigeonnage jaune et bleu, son moulin central, ses maisonnettes pressées les unes contre les autres, ses pavillons qui arrondissent le dos comme de grosses bêtes préhistoriques qui voudraient être caressées, il a ce carac-tère simpliste qui convient aux enfants et qui permet à leur imagination de construire à l’aise des fantasmagories prodigieuses. Le jouet a-t-il su profiter de l’hospitalité qui lui était ainsi réservée ? Sur ce thème si charmant et si frais, l’ingé-niosité française pouvait broder à souhait. Que ne pouvait-on espérer quand on avait vu, au cœur même de la guerre, l’étonnante exposition des jouets organisée au Pavillon de Marsan. Elle était éclatante de couleur, de fantaisie et de ce luxe qui vient, non du pria des choses, mais de la richesse d’inspiration qui a présidé à la création. Il y avait alors ces flamboyants jouets en bois, exécutés par les mutilés sous la direction de J aulmes et de Le Bourgeois… rutilante vo-lière d’aras et de cacatoès, défilés de cygnes blancs ou noirs, aux ailes gonflées pour former un chariot triomphal l’enfant-roi, chevaux-bascule, élégants comme des cour-siers grecs. Il y avait les premières poupées de Madame La-aarska qui ouvraient pour ce petit peuple muet les portes d’un monde nouveau… il y avait surtout une ambiance .04 mulla immem ria mue miiM1111111111111111111•1111 FOSSE DORS 111111111111118 erummummu 11111111111111111111MUMI M01111111111111111111111111 arç Umm T’ – –1•1•111 LA FOSSE AUX OURS, BENJAMIN Document yholograpinque de se. HenryD’Allemagne