c, DANGER DE MORT P. POSTE CENTRE, PLECTRIQUE Quelles pauvretés nous montre-t-on, comme spécimens de l’affiche française ! L’affiche du Bacheron, d’une couleur assez dure, le poing rouge de l’Avenir-Publicité, les affiches de Cassandre et de Puiforcat, celle de Rosine Maquard, ici, celles de Rabajoi, dans l’Exposition, sur un kiosque, quelques-unes de celles de l’Imagerie de France, un peu partout, permettent seules de dire que tous ne sont point demeurés aux vignettes des affichistes du dernier quart de siècle. Cet art piétinant est facilement catalogué. Il voudrait par instant être réaliste. Il choit alors dans une telle indi-gence de moyens que, d’une année à l’autre, on ne peut revoir ses productions tant elles ont rapidement vieilli. D’autres fois, il voudrait être symbo-liste. Pour cela, il utilise des tins épais, des masses qu’il doue pour son usage d’une signification qui nous échappe. Ce n’est pas du symbolisme, c’est plutôt du banal allégorisme (met, tons un cheval rouge qui chevauche une roue fulgurante d’acier), un Mi-phisto noir portant une bouteille d’or. par exemple, qui écoeure les plus simples. La bêtise de l’inspiration rivalise avec la pauvreté des moyens ou avec la brutalité sans effet. Les arts de la rue à l’Exposition, il faut donc les chercher dans la rue. J’ai entendu, de mes ‘oreilles entendu, une petite enfant dire de l’Exposition : On se croffait au Père-Lachaise ! Il y a beaucoup de vrai dans ces paroles puériles Mais il faut les entendre comme l’enfant les a dites, en toute sim-plicité. Ce n’est point tout que le lieu soit funèbre qui frappe l’enfant et il est gai au contraire ; c’est qu’il ait des lignes brèves, des perspectives rompues par des vides. Les rues de l’Exposition ne sont pas de vraies rues, comme il en faut aux villes modernes. Fallait-il chercher ce résultat? Je le crois. C’eût été, puisque le programme le comportait, une preuve que le moderne est aussi, est surtout dans les arts de la rue. On voit bien que les architectes eussent voulu disposer les bâtiments en longues et belles voies. Leur dessein n’a pas tenu devant mille embarras, mille considérations, étrangers, naturellement, à l’art d’archi-tecture, à celui qu’on nomme l’urba-nisme, ou aux arts de la me tout court. Il y a dans l’Exposition beaucoup de pavillons, de kiosques, d’édicules ; et il n’y a pas assez de longues galeries qui eussent ordonné une petite ville de nouveauté dans la grande ville. En somme, les artistes nouveaux requis par les meubles, par le décor des jardins n’ont pas donné leurs soins aux arts de la me. Ils méprisent vraiment trop l’affiche et l’enseigne. Les vitrines autrichiennes, une vitrine alsacienne du Cours-la-Reine, les maison-nettes de vente de PU. R. S. S. à ce point de vue sont infiniment supérieures à tout ce que nous avons fait. Il faut savoir le reconnaître. Où nous sommes très supérieurs, c’est évidemment dans les arts du jardin (mais cela échappe à mon sujet, la classe 26, mosiagemMil!mi,.._ Photo G. L. Marne( ‘,Le-. BOUTIQUE W 1, 0, POTOUPPRES 102