Cr. Art Vivan GRILLE FR FER FORGÉ Flouse programme n’était-il pas de concourir à la rénovation des arts domestiques, intimement mêlés au déroulement des jours de chacun de nous? Ici encore, il le faut oser dire, nous aurons été déçus. Enfin, l’orfèvrerie met en application toutes les techni-ques: fonte et repoussage, ciselure, émaillage, forge. Elle emploie le fer et l’acier, le bronze, l’étain, le cuivre, et les métaux précieux. Les métaux précieux ; et nous ne vous étonnerons pas le moins du monde en attestant que ceux-ci surtout sont représentés à l’Exposition internationale des Arts décoratifs et industriels modernes, section de l’orfè-vrerie. Les produits de la maison Christofle, dont le chef, Henri Bouilhet, joua un rôle actif et fécond dans la fondation de l’Union Centrale des Arts décoratifs, font à peu près seuls exception. Ft on lira avec agrément et profit l’étude que leur consacre ici, M. Gabriel Mourey. La classe ro occupe, dans le Grand Palais, une vaste gale-rie en bordure de l’avenue Alexandre-III, derrière la colon-nade. Nous ne pouvons que nous borner à citer les plus remarquables ouvrages et quelques noms à retenir. Dans le vestibule 1, un grand vase de M. Jean Dunand, dont c’est le cas de dire que ce travail est beau comme l’antique ; une vitrine, pleine de robustes splendeurs, du même ; en face, les envois de M. Pierre Carrel, qui gardent un charme personnel, nonobstant l’écrasante confrontation. Dans le hall H, MM. Préau, Marionnet, Leleu, Leverrier ; les bas-reliefs et vases décoratifs de M. Loys, les petits bronzes de M. Broquet, les appareils d’éclairage, en cuivre doré, de M. Ravenel fils. Dans la galerie B, MM. Lefèvre et Saunier ; des appliques, bronze et albâtre, de M. Ferdinand Biès, la glace-coiffeuse de M. Chazelet ; M. Linossier ; les bijoux curieusement décorés par M. Linossier ; MM. Colmaint-Miault, Zola, Chanal, Bigard. Dans le hall F, M. Doyen-Callen, M. Albert Chernet, dont les lampes-appliques ne sont pas sans quelque parenté avec celles de M. Pierre Chareau. Dans la galerie réservée aux médailles, le stand de M. Lucien Alliot oeuvres de MM. Marquet, Péron, Mlle Ruth Milès, MM. Clêmencin, François-André : plus loin, MM. Gabey, Smart, Fulkenberg, Lappara, Chéramy, Borderel et Robert. Van Rozen, Gisons, Bondar, Quenet, Charpentier. Dans la galerie D (orfèvrerie), MM. Hénin, Aucoc, Cardheillac, Henry frères, Daurat, ‘Pétard frères, Puiforcat ; dans le hall C (orfèvrerie encore), MM. Lescu-riens, Boulanger, Thibaut, Maurice, Blanc, Odiot, Limcler, la vitrine de la Gerbe d’Or, Mlle Mazerolle, M. Sandoz. Dans le hall B, PIPI. Motte frères, Gigon, Lehmann, Sa-glier, Ellinz, Colin, Christofle et Cie et PIPI. Henri Brille, Roux Marquian, Trionnel. Dans la galerie A, MM. Ber-nard Lyon, Hugin, Cartey-rade et Aubens ; dans le hall K, MM. Susse frères, Capon, Mansard. Mais ne quittons pas le Grand Palais sans mentionner tout spéciale-ment la grille de M. Louis Quenot, en fer forgé et cui-vre, d’une remarquable élé-gance de forme, d’un vaillant métier et, çà et là, quelques . essais de rénovation en orfèvrerie religieuse:a En solidarisant la religion avec les farines anciennes, a écrit M. Maurice Denis, n’a-t-on pas vu qu’on offrait un argument à ceux qui pré-tendent que le rôle de l’Église est désormais fini? e L’argu-ment est de poids. Mais quand donc serons-nous délivrés de l’industrie saint-sulpicienne en quoi Joris-Kart discernait l’une des non moins haïssables entreprises du diable? Et maintenant, passons en rapide revue, à travers l’exposi-tion, dans les stands, boutiques, pavillons, galeries, les oeuvres et les hommes ressortissant à la pléthorique classe ro. Sur le pont Alexandre III, dans la boutique n. r — de MM. A.-A. Hebrard et Cie — les bronzes à cire perdue, oeuvres de MM. Bartholomé, Bernard, Bourdelle, Bugatti, Desbois, Pompon, Guino, les métaux battus et l’orfèvrerie de M. Jean Serrières. S. ET MARE [41 L-1 LJL–IL–IL,4 LJ Fei ro OF GRILLE FER FoacA ET BROEM. COUR sus MÉTIERS. 97