PORrs:ON Yoo FoxGe. J.1,1 PROLIVe PAVILLON pL NANCY niers ne sont pas prêts de manquer de besogne. Leurs oeuvres et leurs chefs-d’œuvre peuplent l’exposition des Arts déco-ratifs et industriels modernes; vous en rencontrerez tous les dix pas. Alors que de beaux exemples de fonte, vous n’en trouverez qu’au village français, présentés par les établisse-ments Garenne. La fonte de bronze, bien que se prêtant à des travaux de reproduction infiniment plus précis et plus nets que ceux que l’on obtient avec la fonte de fer, n’est guère mieux traitée par nos décorateurs, lesquels, peut-être, recueillent meilleur profit de leurs pièces uniques et, pour cette raison principa-lement, préfèrent le marteau au moule. A-t-on le droit de leur en tenir rigueur, dans les conditions actuelles de la vie? On ne saurait exiger de l’art industriel la même splendeur de désintéressement que celle dont se sublitnise l’art pur — et c’est d’ailleurs pourquoi, celui-ci, nous le chérissons par-dessus tout, en dépit de tant de décoratives merveilles. La production d’appareils d’éclairage a cessé d’être l’apa-nage à peu près exclusif des bronziers, dans les expositions d’art décoratif tout au moins. Il y a tendance générale, chez nos ensembliers, à dissimuler la source de lumière, à réaliser l’éclairage indirect, par illumination d’un plafond par exemple, d’une plaque de verre ou d’albâtre, diffusant une clarté douce. x Parce que la science, disait un rapporteur à l’Exposition universelle de r000, nous apporte un moyen nouveau de nous procurer la lumière, est-ce une raison pour les bronziers de chercher des formes d’appareils qui ne s’ac-corderaient plus avec la décoration courante de nos appar-tements, qui en rompraient l’harmonie, qui jureraient avec le reste? z C’était logique, quand ce ■■ reste ■ était une salle à manger Henri II, une chambre Louis XVI. Mais quand ce reste » est moderne, il convient de renverser la proposition. D’où la nécessité, pour nos industriels, de se résoudre à cet effort d’adaptation dont il est intéressant d’examiner les effets au Grand Palais en particulier, dans les stands d’objets 96 détachés plutôt que dans les ensembles, d’où, comme nous le disions plus haut, on tend de plus en plus à les proscrire. Même observation pour ce qui concerne le bronze dit d’appartement. Le meuble moderne, harmonie de surfaces nues, s’accommoderait mal d’appliques de bronze, d’anges à trompette, de sphinx superfétatoires. L’armature de métal se justifierait encore pour la protection des bases ; mais il paraît que l’on préfère s’en passer, l’augmentation des prix dans la fonderie de bronze ayant atteint de vertigineuses altitudes. Par contre, des boutons de porte, des plaques de propreté, toute une serrurerie-quincaillerie marquée au sceau de l’art moderne. Nous assistons, dans ce domaine, à une révolution complète, mais qui n’en est encore qu’à la phase de destruction ; pourtant, ■■ il faut recoudre z, c’est-à-dire : trouver, au radiateur, aux bouches de calorifère, une expression plastique harmonieuse. • La poterie d’étain, qui connut aux alentours de 1900 une inattendue renaissance, paraît aujourd’hui retombée en définitive désuétude. Ce métal se patine trop vite, et trop désagréablement. A l’Exposition des Arts décoratifs et industriels modernes, ce sont plutôt les morceaux d’apparat, en dehors, au-dessus de la vie, que l’on trouvera représentés. Nul esthète, nul dilet-tante, nul amateur fortuné ne s’en plaindront. La maîtrise d’un Jean Gunand peut et doit être un légitime sujet d’or-gueil pour ses compatriotes, ses contemporains ; ses galbes ont la pureté de l’antique ; ses décors, la plus précieuse, la plus noble, la plus savante sobriété, fruit d’un labeur patient, acharné, hérissé de difficultés à surmonter par prodiges de force et de délicatesse. Cela, nous le savions. Mais n’était-on pas en droit d’espérer que l’on s’attacherait surtout à démon-trer un surcroît de perfection technique, là surtout où elle fait défaut, dans le travail à la machine? L’article essentiel du ;.7.-; S DE SISUBL..