LE cAvir,rox nH t’oartvanare cinumete er DES CRISE mu,. DE. BACCARAT, COMPOSE PAR CREVALIER T cuxssAmc PAVILLON DE L’ORFÈVRERIE CHRISTOFLE ET DES CRISTALLERIES DE BACCARAT Le pavillon construit par l’architecte Georges Chevalier à l’entrée de l’Esplanade des Invalides, pour l’orfèvrerie Christofle et pour les cristalleries de Baccarat est d’inspira-tion très moderne. Il est décoré de six bas-reliefs non moins modernes où le sculpteur Chassaing a représenté dans des formes d’une accentuation audacieuse et synthétique les différentes techniques de l’orfèvrerie et de la cristallerie ici le fondeur, l’estampeur, l’argenteur ; là, le souffleur de verre et le graveur de cristal. C’est également M. Chassaing, qui en collaboration avec M. Chevalier, a modelé ses figures dont le caractère quelque peu outrancier met une note franchement d’aujourd’hui parmi les revêtements de marbre des murs. Le pavillon Christofle-Baccarat est le Palais du luxe et de la table. C’est au luxe de la table qu’il est presque exclu-sivement consacré ; c’est au luxe de la table qu’il vise à affirmer l’étincelante suprématie… et rien ne inc semble plus raisonnable ni plus légitime. La table des dieux de l’Olympe et celle des dieux du Walhalla, la table des héros de l’Iliade et celle des héros de nos chansons de geste, la table de Ramsès II et celle de Sarda-napale, la table de Théodora et celle d’Anne de Bretagne qui possédait une vaisselle d’or et des verreries vénitiennes d’une inestimable richesse, la table d’un citoyen romain dans sa maison de Pompéi et celle d’un bourgeois français au xvme siècle, dans son hôtel du faubourg Saint-Honoré, n’est-il pas plaisant d’en imaginer les splendeurs diverses, si diverses… culinaires et autres ? Il se peut que nous soyons devenus moins exigeants que nos grands-pères en matière de cuisine ; il est certain en tout cas que nous mangeons… moins et moins bien. Mais nous sommes devenus plus difficiles peut-étre quant à la présen-tation décorative de nos repas. 73