Bols po…LA RESIME QUI ÉTAIT eseormeee u.., eorree. Dot ‘au tic- Sie HiAeire ‘ Générale de l’An u me. sike RELIURES PR LA LIBI,IRLB LAROUSSE qui comptent dans le livre !) et sans catalogue. C’est, à notre avis, une imprudence. Pour lutter contre un adversaire dangereux, il faut des armes et des méthodes aussi perfec-tionnées et aussi modernes que les siennes. Il y a bien un catalogue général direz-vous ! Ah ! parlons-en ! Il est tellement sommaire qu’il en est presque inutile et tellement fautif qu’il en devient odieux. Personne ne l’a donc corrigé? Et quelle présentation vulgaire pour un Catalogue officiel d’une exposition d’Art Décoratif ! On a d’autant plus le droit d’être fâché de ces erreurs, que cette section du Livre est, au fond, chammnte et plaide, avec un sourire, en faveur de notre goût. Nous avons un génie en fleur, ce n’est pas douteux. Et l’on ne craint pas, au delà des frontières de s’en inspirer. Nous sommes la terre où les influences que nous subissons (russes, persanes, japo-naises, chinoises) se transforment et deviennent européennes. A côté de Jacques Beltrand et de Schmied (que je consi-dère personnellement comme deux maîtres) se rangent une quantité d’éditeurs qui servent aux bibliophiles le plat ou plutôt la sauce multicolore qu’ils affectionnent et, tdur à tour, ils utilisent l’eau-forte, le bois, la lithographie, comme supports du coloriage. Je citerai Helleu et Sergent et les lithographies en couleurs de Ch. Guérin, pour le Voyage Egoïste, de Colette et les bois en camaïeu, de Fr. Brangwyn, pour Les Villes Tentaculaires; La Nouvelle Revue Française et les lithos en couleurs de Boussingault, pour Les Propos de Vénerie, et celle de Laboureur, pour La Promenade avec Gabrielle ; Mornay, toujours soigneux avec : La Brière, bois en camaïeu de Math. Méheut; Lite d’Enfer, bois en couleurs de Barthélemy; Les Sept femmes de Barbe bleue, bois en noir et en couleurs de S. Sauvage, etc. Kieffer, audacieux et décidé, prêt à essayer tout ce qui est nouveau, artistes et procédés, a adopté l’eau-forte coloriée de Sylvain Sauvage (Les Bijoux Indiscrets, Contes de Jacques Tournebroche), les bois coloriés de Marius Martin (Le peuple de kt Mer). Crès, — il a aussi un fort joli pavillon spécial, en forme 64 EAV-FORLE sOoR •. MALTER » oR RIERRE IIAC-ORLALL CILLABORLIE.,ontnÉEE9,(exrecea de livre, où ses éditions sont fort bien présentées, —a des bois en couleurs de R. Bonfils (Sylvie), des images de Dufy, d’Hérouard, de Van Dongen, de G. Barbier, etc. Jonquières, qui est volontiers d’avant-garde pour l’illus-tration, utilise l’eau-forte rehaussée au pochoir de Chas-Laborde pour Malice, et la pointe-sèche en couleurs de Latapie pour La Princesse de Babylone ; Briffaut orne d’eaux-fortes coloriées d’André Lambert les Contes fantas-tiques d’Hoffmann, etc. Tous ces noms à titre d’exemples, pour montrer coml4n sont nombreux les ouvrages illustrés en couleurs. Les mêmes éditeurs, au reste, emploient, et plus fréquem-ment encore, le coloriage au patron sur cliché au trait. Cela est rapide et amusant comme une image populaire. Ainsi Les Aventures du Roi Pausole, spirituellement illustrées par Carlègle, tous les Joseph Hémard, d’une si piquante fan-taisie, les Gus Bof a, si bouffons, J. Touchet, plein de verve et de raillerie, dans La Merveilleuse histoire de Nas’z Eddine, et vingt autres, Lucien Laforge, Pierre Falké, Pastré, Hellé, Gérard Cochet, Mue Franc-Nohain, Edy Legrand, Jodelet, Raoul Dufy. D’autres éditeurs font usage de procédés plus raffinés, qui transportent dans la page l’aquarelle originale. Notons, parmi les bonnes choses, L’Oiseau bleu, de Maeterlinck, délicieusement illustré par G. Lepape (Le Livre), Le Neveu de Rameau, où Bernard Naudin a été si proche de Diderot (Blaizot). Mais c’est surtout dans les productions documen-taires que ces procédés photomécaniques fort compliqués, ont leur plus parfaite application. On le constate aux publications d’Helleu (Prud’hon, Poussin), de J. Lévi, de Morancé (Le Théâtre romantique, L’Impératrice Eugénie), de Floury (Desboutin, Les Johannot), de La Librairie de France (Vingt Nus, L’Am du Cirque) etc., et de ces firmes considérables et universellement connues, Hachette, Plon, Larousse, Armand Colin, Delagrave, Garnier, qui ont surtout pour but l’enseignement et font un judicieux appel aux