lingerie, plus loin, le « Chic s, c’est l’atelier de couture, de confection, de gilets, de tailleurs, de broderie des écoles professionnelles. Car ces jeunes gens et jeunes filles sont déjà capables de tenir boutique sur une rue ouverte au négoce de luxe, dont la rue Émile-Reiber en sera considérée comme une charmante et coquette réduction. Au centre, de cette grande salle, on examinera avec intérêt r atelier depetit imprimeur typographe exposé par« Estienne», les résultats pédagogiques du cours de composition et de dessin fondé sur l’enseignement par le cinéma, une collection d’ivoirines et surtout l’histoire du costume provincial figuré par des poupées aux chatoyantes couleurs. L’École Boulle expose sous la direction de M. Fréchet, un ensemble de meubles d’une admirable facture, chefs-d’œuvre d’ébénisterie, représentant les pièces principales d’un grand salon. An milieu du pavillon, une rotonde avec cour, d’après le projet conçu par M. A. Bruneau, exécuté avec la collabora-tion de MM. Éric Bagge et René Prou, architectes. Le jardi-net central est égayé par une fontaine et orné de sculptures. En outre, donnant sur cette cour, figurent aux angles, quatre stands en forme de niches, représentant un ensemble complet d’habitation moderne. Signalons, le boudoir et le pe-titsalon présentés par «Boulle», le studio, œuvre de «Dorien», le petit ensemble pimpant avec ses meubles laqués et ses coussins propres à r « Heure du théâtre s et cet autre —tapis et petits meubles — propice à I’« Heure do thé s. Et maintenant pénétrons dans la ravissante section du « Dessin à l’école primaire » dont le plan général est rceuvre de M. Paul Simons entouré de ses zélés collaborateurs et collaboratrices et qui, pour notre émerveillement et notre dilection prend ici le titre d’ s Un jour de fête à l’École primaire ». Entendez que tous les artistes et exécutants de cette section sont nos enfants des deux sexes de près de cent .cinquante écoles et cours complémentaires, de q à 13 ans. On leur a confié une école à meubler et à décorer, à leur gré, mais dans l’esprit de liesse et d’entrain qui convient à un jour de fête scolaire. Les résultats sont éblouissants. Quels artistes admirables que nos jeunes enfants de Paris, quels magnifiques obser-vateurs et comment avons-nous si longtemps ignoré tout ce que l’enfance est capable de créer dans la fraîcheur et l’ingénuité de sa vision. Sans doute, la voie leur est facilitée grâce aux méthodes de M. Paul Simons et des professeurs qu’il a formés. Les œuvres si variées de destination et d’aspect, au dessin primesautier, aux gais coloris, impliquent un enseignement nettement indiqué, soigneusement contrôlé. Mais la plus grande part revient à la liberté d’invention laissée à l’en-PAVILLON ne LA Celse Du eems. SALLE ne Dessin DE PEEL 0100. ET SES ÉLÈVES DANS LE PROJ n roiJoux nt Mou A t’ecor,e