PERISTVI,E DE I,A COUR DES MÉTIERS, P. ET T. serm-caseeirm, ARCHITECTES LA COUR DES MÉTIERS ET L’AMBASSADE FRANÇAISE Par sa place dans l’axe et à la tête de l’Exposition, la Cour des Métiers parait symboliser, dans la pensée de ses organisateurs, tout l’effort artistique et industriel des Arts Décoratifs modernes. Ce symbole est resté froid. Rien n’est parventi à l’animer ni l’emploi de matériaux neufs, ni la recherche des lignes et des couleurs. Nulle volonté frémis-sante, nulle fantaisie n’a pu le faire sortir de la gangue officielle. Nous n’avons pas à étudier la Cour des Métiers au point de vile architectural, mais nous ne pouvons nous empêcher de souligner le caractère d’ennui qu’elle dégage. Tout, dès le péristyle, nous glace, et d’abord, les dimensions de ce péristyle en disproportion avec la cour elle-même. Ce n’est plus une préface discrète cela évoque le hall de gare, la salle des Pas-perdus. Et quelle indigence dans la décoration, dans ces caissons de plafond bleu et jaune ou ces bordures de laurier sur fond terreux i Les fresques placées à droite et à gauche paraissent, dans ce vaste péristyle, de l’ordre de la carte postale. Seules méritent d’être louées ici deux portes de brome. Elles sont conçues dam un esprit franchement neuf et ornées, entre des parties évidées, de plaques de verre repré-sentant des artisans au travail. Enfin associons-nous au sentiment de reconnaissance délicate qui a fait inscrire au seuil de cette cour d’honneur le nom des précurseurs de l’art moderne. Franchissant la grille qui sépare le péristyle de la cour elle-même, nous sommes blessés par une désharmonie criarde. Les fresques qui ornent cette cour, laides et vulgaires de dessin, sont complètement désaccordées. A droite ce sont des verts et des violets acides, à gauche luttent l’orangé et le bleu. L’exil fuit le fond, aussi désagréable, hésite à se 2.