LES PAVILLONS ÉTRANGERS Voici terminée notre visite des pavillons français. Nous laissons à d’autres le soin d’en franchir le seuil et de décrire les merveilles qu’ils contiennent. Il ne nous reste plus qu’à évaluer l’apport fait par les nations étrangères dans cette exposition à laquelle chaque pays a voulu participer en chargeant son plus grand archi-tecte — du moins, le supposons-nous — de défendre l’hon-neur du drapeau national. Comme nous l’avons dit au début de cet article, nous n’irons point comparer la production française à cet échan-tillonnage exotique devant lequel notre sensibilité ne s’émeut point. Nous irons même jusqu’à laisser l’Angleterre, l’Italie et l’Autriche plaider leur cause. A nos lecteurs de juger, après contrôle sur place, si cette cause méritait d’être défendue. .*. Ecoutons d’abord l’Autriche, cette petite Autriche qui n’a pas beaucoup d’argent mais qui est riche de traditions et de goût. Sans chercher à présenter un essai d’architecture réalisée, elle s’est bornée à nous offrir une fantaisie d’Exposi-tion agréable, discrète et spirituelle. L’architecture, me disait M. Steinhof, représentant de l’Ecole fédérale des Arts Décoratifs à Vienne, ce n’est pas un mur, un toit, une colonne, c’est l’espace, c’est la lumière, c’est la vie qu’il y a autour. Aussi les promeneurs entreront-ils dans notre pavillon PAVILLON o’r .STAURANT BAMUM-1QU., von on. LA nnolcon «AMOUR », on 11. POIRET 13