LE MUR DE ramernts, discrète façon d’affirmer notre retour à l’imagination après le réalisme suraigu de notre époque et toutes les ressources de la lumière, la commodité des loges, les proscenium à transformation dans une heureuse ambiance de tonalité gris et argent. Pour nos lecteurs qui pourraient s’intéresser à l’effort inventif que présente une telle réalisation, nous dirons, nous excusant de cette digression technique, que, dans les verticales on a employé le bois périssable mais résistant à la compression ; les horizontales chargées sont en béton et les horizontales légères de la couverture sont des poutres en fer à treillis soutenant un plafond de caissons lumineux et une ceinture de projecteurs qui permettent de mettre en jeu toutes les ressources de l’art théâtral, depuis le grand spec-tacle du music-hall jusqu’à cette frise magnifique d’Esther jouée entre deux colonnes devant les tapisseriesdes Gobelins. Quant à l’extérieur de ce théâtre, il n’est que l’expression de ses services. On y accède par un hall peut-être nu peu exigu et qu’encombre indiscutablement un lustre de Puiforcat, géante boîte à mouches au piège de laquelle nous ne nous laisserons pas prendre. .** Il me semble inutile de chercher une élégante transition pour vous persuader de traverser l’Esplanade au pas gymnas-tique et d’entrer sans souffler au Grand Palais. PRONTON DE LANDOWSKI Ie Grand Palais mérite qu’on lui consacre mie visite spéciale. Exigence raisonnable si l’on tient compte de ses imposantes dimensions et de la variété de ses stands. Nous entrerons donc au Grand Palais au début d’un bel après-midi, avec des yeux neufs et une curiosité rafraîchie. Voici le vestibule, voici le hall. Evidemment la gageure — car c’en est une—consistait à faire oublier d’un geste aux générations actuellesle style 1900. L’ancienne armature est masquée par le nouveau décor. ri fallait remplacer l’immense par l’immense. L’architecte, M. Letrosne, a réussi ce tour de force. Toute la végétation métallique disparaît derrière le cartonnage. Et ce cartonnage est grandiose. La tonalité d’ensemble est heureuse. Ces gris frottés de rose et d’or pâle, sous le vélum, baignent doucement dans une lumière opaline, où la poussière suspendue, reste elle-même un élément décoratif. Ceci dit, nous ne forcerons point davantage notre admira-tion captée par surprise, à la faveur de notre étonnement. L’ensemble de tout ce cartonnage est resté en effet très s Quarz-Arts r. C’est un projet d’école de grande allure, sans qualités profondes. Ce camouflage exigeait-il, d’ailleurs, autre chose qu’une étude brillante et sommaire destinée à a en jeter plein les yeux a ? Je n’irais point jusqu’à le prétendre. Contentons-nous donc de signaler les trouvailles heureuses le caractère de ces niches carrées au staff bleu chenillé d’or, l’enfilade DÉCORATION an ernown POUR u. mua mn CONGRÈS 9