— I I — possession égoïste ; nous n’en voulons pour preuve que le don fait en 1905, au Cabinet des Estampes, de Paris. A l’issue de l’exposition de l’oeuvre peint et gravé d’Anders Zorn, organisée à cette date dans les galeries de MM. Durand-Ruel, M. Alfred Beurdeley, président du Comité d’organisation, offrait en effet à notre Cabinet des Estampes qui ne possédait alors aucune oeuvre du maître suédois, les quatre-vingt-dix-neuf eaux-fortes de Zorn qu’il avait réunies, et qui constituent maintenant un trésor inappréciable, si l’on songe avec quelle passion les amateurs des deux continents recherchent ses oeuvres…. Ajoutons que les eaux-fortes de Zorn que l’on verra figurer dans le présent catalogue, furent acquises depuis ; il n’était guère possible en effet de constituer l’Histoire de l’Estampe du siècle dernier, sans comprendre tout au moins une partie de son oeuvre. Nous ne pouvons songer a signaler ici les pièces capitales ou réputées telles des oeuvres de Goya, de Meryon, d’Haden, de Whistler, de Lepère et de Zorn constituant la première partie de la collection d’estampes de M. Alfred Beurdeley ; l’amateur saura les retrouver dans le catalogue et au cours de ses recherches découvrira des oeuvres d’un intérêt parfois insoupçonné, tant est vaste pour le chercheur le champ de l’estampe moderne, où chacun trouve à glaner. L. D.