rea u d’Il 0 mu mes d,/ i ires • Avec beaucoup de bonne volonté des hommes d’affaires voulant un bureau s moderne s ont fait unifier leurs murs, ont acheté une table à écrire en ébène macassar ou en tôle, des fauteuils en cuir rouge et banni les cartonniers poussiéreux. Leur bureau n’est ni Empire, ni Louis XIV, sans doute. Il n’est paso moderne s non plus. Ce n’est pas la matière d’un meuble et la couleur d’une tenture qui permettent de donner l’appellation de e moderne s à un bureau, mais avant tout l’adaptation rigoureuse de cette pièce aux besoins de la profession que l’on exerce, de l’activité que l’on déploie, c’est l’étude technique de l’économie des gestes, du confort, de l’éclairage, préalable à toute recherche de matières, de formes, de couleurs. Avoir un bureau moderne c’est avoir un outil perfectionné, parfaitement adapté aux exigences du travail en vue du meilleur rendement. Cette vérité se passe de commentaires. L’examen attentif de quelques aménagements étudiés pour des chefs d’industrie ayant des besoins très différents les uns des autres la mettra en évidence. BUREAU D’UN ADMINISTRATEUR DE SOCIETES — PLAN I L’homme d’affaires pour lequel ce bureau a été étudié désire voir les visiteurs annoncés introduits par la porte « P s. S’il veut éviter que tel d’entre eux n’approche de son bureau personnel — la seule vue d’une en-tête de papier à lettre suffit parfois à révéler un secret important — il se porte à sa rencontre et le fait asseoir dans un des fauteuils e J e occupant quant à lui le fauteuil e K ». La table de conférence qui sert de table de conseil le cas échéant, remplit ainsi l’office de barrière, permettant de recevoir — sans crainte d’indiscrétions — et sans avoir besoin (l’un bureau de réception indépendant. BUREAU DE L’ADMINISTRATEUR D’UNE SOCIÉTÉ TEXTILE. — PLAN II Par la grande baie vitrée l’administrateur aperçoit le point stratégique de l’usine : carrefour des différentes voies d’accès, entrée et sortie des marchandises et des ateliers. La table d’examen M. bien exposée à la lumière, trois appareils grossissants permet-tent de lire sans difficulté la contexture des tissus tombant de métiers et des échantillons de maisons concurrentes ; trois tabourets pivotants. Le tableau à graphiques G est en verre dépoli, les tracés sont faits au dos; ils ne sont donc pas visibles quand la projection lumineuse est éteinte. Quand l’administrateur veut suivre les graphiques en travaillant à son bureau, il fait pivoter le tableau qu’il a alors à sa droite et allume la projection par un bouton placé en ‘I’ T (téléphone, tableau électrique). au