leur dont on pend bien confesser que ses « enre-gistrements » nous le révèlent, mais 1 gra-ver à leur tour, avee quelle force, dans notre Juté • le de cet incomparable interprète (impossible de mieux c prendre, pour c spencer, puis de mieux s faire e prendre tel « lied » de Schubert. par exemple ). Voici le violon de Gabriel Bouillon ou de Benedetti. la flûte de Moyse, voici Francis Poulenc accom-pagnant son « Trio » ois le hautbois de la lette, le basson de Illhérin conservent • •acii-leusement leurs timbres, enroulés avec quel tact, quelle sûreté autour des pages tour à tour fermes et sensibles de notre jeune maitre…Voici encore — et ne reconnaissez-vous pas là une façon de sortilège? — toute une suite de quatuors. suprème offrande aux fervents de la musique d’un artiste : Lucien Capet dont un de ses colla-borateurs a pu dire après sa mort toute récente: « Il faut l’avoir approché de tous les instants, connue je rai fait depuis vingt ans, pour se rendre compte du capital technique prodigieux qu’il as-ait à sa disposition. Je cherche saine-ment dans ma Juté *.e, ajoute M. Alauriee Bewild, une « défaillance » atm cours de ces vingt années… Un Capet, par l’intelligence, la conscience de son effort, rejoignait magistralement ces traditions qui, lorsqu’il s’agit de telle page de Beethoven, I • nommer tout de suite l’auteur entre tous « révélateur », ne peuvent être écartées sans menacer dangereusement l’esprit même de cet auteur. Pour trahir la nature profonde d’un créateur aussi partk•ulier dans les les d’expression de son génie, dans la démarche de son inspiration, l’équilibre d’archi-tectures puissantes mis à la merci des vandales. qui sont quelquefois, il faut bien le dire, certains interprètes spirituels et alertes, quoi de plus redoutable qu’une « fantaisie » calamiteuse. Aux apprentis musiciens Menacés par les barbues, Lucien Capet offrait, le plus généreu-sement d le, la meilleure leçon. Et c’est ici qu’intervient le sortilège dont je parlais plus haut : quelques seau’ •s avant sa •t, Capet. • la maison « Columbia », exécutait spéciale-ment quelques-uns des chefs-d’œuvre où on aimait de l’applaudir. C’est un véritable récon-fort que vont s apporter les disques où Mozart, Beethoven, Schubert, Debussy revivent et res isronl à jamais, grâce à celte mystérieuse résurrection. Par delà la Mort, soulevant, nous confier son message qui ne connaitra point de fin, les pierres du 1 beau que ne recouvri-ront donc jamais les voiles de l’oubli, il est consolant de se dire qu’ici les seules vertus d’un petit appareil dû au labeur et au génie de quelques honores mes admirables, suffisent pour sauvegarder les droits à l’im mmmmmm lainé d’un labeur et d’un génie fièrement à un Art sans complaisances… mmmmm ment ne pas souligner également le I heur et la perfretion de ces pièces de Chopin, de Mendelssohn OU de Schu-ntann,tpti parviennent de N’ont -de-Marsais, sans perdre un instant un seul de.ces signes sans pareils à quoi se reconnaît le beau génie de Francis Planté? .4joutez à cela que de ces libres auditions rien de pédant ne doit se dégager. Le pl graphe s place directement en face de 1-œuvre et de l’interprète. A s seuils de savoir, si 1101111S en sentons la nécessité, joindre à notre joie une leçon que per: ne s imposait. il serait absurde de transformer cc qui. I • beaucoup, demeurera le plus facile et le plus varié diver-tissement en • sorte de séance de collège ou de Conservatoire. Il y aura touj •s des audi-teurs I • se réj ‘ • d’écouter. sans affronter le tumulte des 1 lesards, la voix de leur chan-teur favori, l’irrésistible « mélodie » d’un opéra re mmmmmmm mé. C’est ainsi que, chez Pathé, di Nlazzei choisit deux fragments de « la Tossa » qui s’aj •nt de la sorte, avec beaucoup d’éclat. au catalogue d’une IllaiS0111 dont le répertoire lyrique est particulièrement al tant. Et je veux signaler, I • dire plaisir à les trou-ver ici. les deux extraits du délicieux « (loup (le Roulis » de notre maitre André Messager. Brunswick, Columbia, Gramophon e, POly. dor, Odéon… comme il est agréable de suivre ces voix que votre diligence fait chaque jour s’élever Georges