dire qu’il appartient à l’École de Paris, à cet instant où il se réalise pleinement, sans subir ni l’influence de ses conlemporains, ni l’influence du ciel d’Ille-de-France ? Modigliani vit à Paris depuis quelques années où il se livre à la sculpture. Puis, un jour, il découvre que la lumière dont dispose un sculp-teur est insuffisante pour son tempérament. Il la veut en sa plénitude et veut bénéficier de toutes les joies que la coulenr accorde à ceux qui trouvent son secret. 31 prend ses hies dans la rime et cela donne titi goût particulier à son oeuvre, comme la lumiére que nous recon-naissons en ses tableaux I • cire spécilique-ment accordée par le ciel de Paris. Derain. Vlaminck, Utrillo, Chagall, appartiennent-ils à l’École de Paris ? Une seule chose compte en art. le sent du créateur, puisque s pouvons etre sensi-bles à des oeuvres créées par des artistes diffé-rents de technique, d’origine et de sujets. Peinture, musique, écriture. sculpture, tic sont que des moyens. Ce n’est i • t le sentiment parti-culier de la nature d’un événement qui e pie, mais celui qui s’exprime par un fait-divers artis-tique. Il semble que Paris donne une hautaine attitude à toute création. Ici seulement, fa peinture n’est point sans dangers. Florent FELS. Les itdogets, ‘Dar A. de astignae était saisi t’admirai’ devant le cabriolet qui emmenait Alaxime de Traille chez la baronne de Nueingen. Il resterait sans doute tout pantois s’il lui était donné de contempler celui dans lequel se pr ,ffle aujourd’hui l’arrière petite-fille du ibère Loriot, et qu’elle e Ini1 elle-menue. n’a que peu de Irak s communs avec le s cabriolet-milord o qui était à la mode en 1530 et dont ou sautait lestement en jetant les relies à un portier galonné. L’un était haut sur pattes, l’autre semble étreindre la route et ne justifie plus son . car il ne cabriole pas le moins titi monde. Il va droit devant lui. sans jamais dévier de sa ligne. Entre ces deux cabriolets, il y a la même différence qu’entre un centaure et le meilleur cavalier. D’une part un s deux-pièces o, de l’au-tre une associai’ pie rien ne peut dissoudre, un accord idéal entre le teur et les e mandes. Le centaure ne tuasse jamais la haie sans sa dure. Le cabriolet ami bile n’est pas à la re ttttt rque (le ses dix ou de ses quarante chevaux. Ils fond corps al cc lui. Celui-là était fragile, sautillant. celui-ci donne une impression d’unité, de grâce et de force tranquille. 31 s’en va, soir de lui, pr nant orgueilleusement sur la terre son mufle nickelé d’animal de luxe. Combien un cabriolet doit-il avoir de places? Il doit en avoir deux. S’il vous faut plus de deux places, ayez une limousine. une c huile intérieure, un break. lin char à baumes, prenez le train. allez à pied ou restez chez vous. mais n’ayez pas Un cabriolet, ne serait-ce que 1 • me faire plaisir. Le cabriolet est, par excellence, la voiture de la femme. Une femme ne circule pas en caraz.ane connue les touristes de l’Agence Cook. Elle va seule avec, à côté d’elle, le c mignon de sa vie ou, à son défaut, une place libre pour loger ses rives ou ses souvenirs. La capote du cabriolet a quelque chose de tutélaire, presque (le complice. Elle est propice aux rando es où fon s’en va seule, non I • se fuir comme le croient les esprits romantiques, mais I • trouver ses vertus counplémentaires. Elle est favorable aux courses sentimentales où l’on fient le volant d’une main et, de l’autre des doigts crispés et déjà sur la défensive. Le cabriolet, c’est laSvoiture du couple ou, ce qui revient au menue, de la femme seule. Na