‘ ÉCOLE DE PARIS. En donnant ce titre à l’Exposition qui eut le plus retentissant L succès de ces dernières semaines, on ose croire que les organisateurs n’ont pas supposé représenter dans la centaine de toiles exposées sur les murs ce que peut signifier un tel titre. On en est encore à la recherche d’une signification. Un terme, dont nous portons le parainage, nous engage à savoir en mesurer les effets et les limites. Un peintre n’appartient pas à l’école de Paris pour être né ou avoir vécu sur les bords de la Seine. La peinture, depuis :glane », est non seulement sous l’influence de la lumière particulière de Paris, mais soumise à cent s discussions SO esthétiques, à une revision constante et tragique des valeurs, qui donne de l’acuité à ces discus-sions, en MI t, à une critique dont la passion n’est semblable dans aucun des grands centres d’art du passé : Rome, Anvers, Amsterdam, • 41. S’il lui échappe la suprématie en fait d’archi-tecture, en 102S, Paris est cependant, grâce à la peinture seule, le centre du inondeartistique. ll est possible que ce centre artistique du inonde se déplace sous l’influence de circonstances peut-ètre étrangères à la peinture, comme e l’appauvrissement ntané de l’Europe, la satiété des amateurs, etc … Rien ne laisse prévoir une telle conjecture. L’artiste étranger qui était inconnu CH son pays