la sûreté de l’information, feignait de s’étonner de la part donnée à l’éclairage artificiel par nos artistes décorateurs. A leur dernier salon, il e ptail — et c’était l’exception — ceux qui avaient aménagé leurs ensembles et leurs stands eu vue d’un éclairage naturel. Son bon sens se hérissait à l’idée qu’on put vivre toute une existence dans une at ‘phère d’hypogée ou plutôt de palais féerique, el il réclamait l’ouverture, dans les parois, de larges baies où s’irisât la belle clarté du JOUR.. Lustre de Jean Perret. Accoutumé à de plus redoutables gymnas-tiques de la pensée, l’auteur du périlleux o Voyage au pays de la quatrième dimension o aurait pu tout de mime faire cette observai’ : que le luminaire tenant une place de plus en plus considérable et considérée dans la demeure terne, nécessitant des recherches de matière et «le l’orme où la collaboration «les industriels et des architectes-décorateurs se double à pré-sent des savants essais des physiciens, il n’est que logique «le mettre en vedette ces intéres-sants ellûrts. Xos maîtres verriers se sont assez tôt atta-qués atm problème. Sans doute, le meilleur pro-cédé est-il toujours celui «le l’éclairage indirect assuré par réflex’ , par l’entremise d’un écran Opaque: dalle OU corniche en staff. Mais on peut cependant imaginer des cas où le verre dépoli ou le verre pressé utilisés pour les frises, les sophites, les bornes lumineuses, seront accueillis sans hostilité. ‘Toutefois n’oubr s pas que le verre lé, exécuté en série, ne sied pas aux installai’ de choix où préside un goût par-fait. c’est-à-dire exclusif. Nous lui préférons Cer-tains verres émaillés diffusants au travers «les-quels l’oeil n’aperçoit pas, conte il est courant, l’ami le brillante entourée d’un halo gris terne, et c’est dans cc sens que doivent etre 1 sui-vies les recherches de matières lorsqu’il s’agit d’appareils visibles, plat cers ou appliques. Tels sont les principes. Allais que de variétés dans les applications, je veux dire dans les formes et dans la destination des appareils. Voyez ce que devient un escalier éclairé par en bas au ‘en de boules lumineuses. Voyez l’effet précieux obtenu au moyen «le lustres en perles ou de lustres en verre 1 Monne agré-menté d’un cercle d’émail coloré. Voyez ces incessantes investigations reposant sur des données proprement architectoniques, pour jouer logiquement et d’une manière attrayante du principe de l’éclairage indirect, qu’il s’agisse de corniches 011 de plafonniers ou de simples lampes articulées de bureau ou de piano. Voyez encore les meubles lumineux. Voyez même les luminaires décoratifs, guirlandes ou arabesques stylisées créant quand il le faut un agrément élégant et discret. Quel prestigieux langage et de bon goût parlent ces éléments de vie et de beauté que s devons à nos ternes décorateurs qui semblent avoir repris a leur c pte le t «lu vieil Muge, s’écriant : « Et ma patrie, c’est la lumière o. GEORGES RÉMON. 57