SO t’el poète consentirait à écrire cette étincelante Ode à la lumière dont nous revons, ou seraient nargués en traits de feu les splendides ;réalisations et Ir: pins in n’aies aspir.ttions des temps que nous vivons? Ou, à défaut de ce prince du verbe, quel philosophe naimerions-nous voir s’ingérer l’idée de mettre en scène — à la manière de Platon — tous ceux — physiciens, ingénieurs. architectes, décorateurs — à qui s devons d’avoir discipliné les anis’ • tantôt intimes et tantôt effervescentes de la fée Électricité, oui. quel philosophe ne serait tenté par l’idée MEHR LICHT (GOETHE) exaltante de magnifier le quotidien miracle, aiiitt nous sommes chaque jour un peu plus émerveillés: me semble que les uns ou les autres réprimeraient difficilement un légitime e-ntent d’orgueil, à la pensée qu’ayant ravi aux dieux leurs secrets, et ace plissant le cycle pr ‘theen, l’homme a su créer une lumière dont il augmente à volonté la puissance et l’éclat, et qu’il peut à sou gré, grâce à elle, faire de la nuit le Jour, et induire — ce que les magi-ciens d’autrefois tiavaient pas imaginé — à vivre plus vite el plus intensément des journées plus longues—. dans une vie plus courte: us