Azalées de Van Dongen (Galerie DIMb zeleas by Van Dongen (Galerie D110). souvent, car il n’est pour lui de contingences. de célébrité ou d’école qui interviennent. Telle œuvre médiocre dans la lumière requiert une atmosphère tamisée. Les œuvres lentes demandent généralement une exposition en pleine clarté, ainsi vivent les coloris de Matisse. Vlaminck, Raoul Dufy, Kisling en leur plus lunule intensité. La galerie de tableaux, si recherchée par les puissants aux siècles passés, ne correspond plus à nos possibilités. Il faut etre fastueux I • disposer de quelques cent mètres carrés de sur-faces verticales. Cependant le hall est le lieu souhaitable pour révéler. dans quelques toiles de qualité, que le maitre est homme e de goill et qu’il sait choisir. Souhaitons-lui de savoir s’écarter de la le et de tout ce que l’actualité lui propose de sin-gulier et d’étonnant. Par les objets dont on s’entoure on révèle sa personnalité. Tel qui garde ses pensées les plus subtiles pour quelques indignes se dénude jusqu’à 116 faine en montrant ses tableaux. ses bibelots. Je g •rai citer ainsi un cas regrettable : le fils d’un des plus grands peintres français — le plus grand avec Me ‘ • et Pissaro, de l’ère impres-s ».•te qui juxtapose près des toiles du plus audacieux des n’attires. des porcelaines désuètes et des meubles d’un hase pauvre et anachr e ais des amateurs qui ne craignent point d’encadrer une toile précieuse d’une ba-guette d’or eh i in igue. Cela n’est point sans importance. Il faut j- songer. Il faut éviter des cadres prétendus lernes qui prolongent les effets de la lumière sur des facettes ou des plans de • soirs, qui s’ornent de boutons, de nacres, de métal. Ln beau cadre est net, d’or tin éteint ou d’argent vif. Le cadre dit hollandais, à large profil noir d’ébène coupé d’une mince baguette d’or, met bien eu valeur certaines œuvres sévères. La feinte antiquité du cadre est aussi ridicule qu’un bijou faux. Les vitres. tant discutées, ne sont