Nature morte de Picasso Pei …. tre Ac Dunoyer de Mezonaac. de la FIFTII :vr xuE s’entichaient des Natoire, des 11,1reuze’ des Boucher. Que les temps sont changés. Cette humeur de collee-1′ •ur, celte passion que nous pre s dès le jeune âge et nous fait ré ‘ • dans le pupitre classique, billes et vers à soie, timbres-poste et canifs, est un sentiment durable el il faut un mince bile pour le réveiller. C’est souvent l’orgueil de posséder mieux que ses amis, ses associés, qui fait d’un homme un collectionneu•. Mais c’est touj •s m • le plaisir de se satisfaire à soi-meule qu’une femme recherche les (rial ces d’art. A New-York. on achète m • parer la maison. Matisse et Derain, Vlaminck et Utrillo, et déjà l’effet s’en fait connaître à Paris où Facquisir de ces (cuivres est refusée à qui n’est opulent. L’écrivain d’art doit à ses lecteurs d’•tre un peu pro-phète. L’an prochain. on recherchera chez nous le tendre Laprade. et surtout le ravissant Bi I Oudry et ré -vaut 011 Friesz. Encore faut-il choisir parmi eux ce qui convient à chaque pièce. à son esprit, à sa I’ •tion. J’aime assez pour moi qu’aux piéces vrai kkk CHI intimes et que seuls franchissent quelques niais. on destine certaines oeuvres qui par leur sujet sont proches des sentiments les plus 110111‘. Au I loir, aux chambres féminines, je souhai-terais toujours trouver des jardins. et Laprade et Dufy en font d’exquis; de tendres féeries de III:trie Laurencin, de Durresne; et surtout des (leurs. des floraisons fantastiques de Chagall, (les éblouissements de couleurs de Terechkovitch et, si l’on désire une note plus douce et plus fine, des I muets champètres de Friesz; puis, un poi•trail, un seul, le portrait de celle qui i•égne, et suivant l’esprit de sa beauté. qu’il soit de Kisling si elle est étrange. de Derain si ses