* Les images sans passion de Rosenquist… * Je peins des choses anonymes dans l’espoir que leur signification particulière disparaîtra… J’utilise des images tirées de vieux magazines (quand je dis vieux, je veux dire entre 1945 et 1955). Là est la liberté. Si les images étaient abstraites, les gens pourraient les transformer en quelque chose. Si vous peignez des spaghetti franco-américains, ils n’en feront pas une crucifixion, et puis, qui pourrait se sentir nostalgique à propos de spaghetti en boîte ? Je traite l’image d’une affiche telle qu’elle est. Je la peins comme une reproduction d’autres choses : je tâche de me tenir aussi loin que possible de la nature.