*Me —4131.•• è ezeie= Gigaro ;eweiewie-« e »‘ » Étude du groupement haut eme On pourrait penser que dans les deux projets de Gigaro et de Saint-Denis, le but a été de tendre vers une objectivité parfaite et que pour cela la schématisation a pris la place de l’invention, que tout le travail a consisté à mettre en place des mécanismes géométriques qui se sont chargés alors d’engendrer les volumes secondaires de l’ensemble. Une telle méthode de création serait dangereuse, l’imagination éliminée et considérée comme ne devant pas intervenir dans une élaboration entièrement déduite de systèmes rigoureux contenant toutes les possibilités de combinaison. Or, malgré toute la rationalité que contient, par exemple, le système de composition de Gigaro qui doit aboutir à une so’idité certaine, la recherche de cette composition contient à chaque moment une surprise; le hasard s’intro-duit en s’opposant au systématisme et devient une force constructive, s’il est exploité, cana-lisé, en dehors de toute recherche de pittoresque. Adopter le hasard par faiblesse et par facilité comme moyen de composition serait un renoncement, le diriger, le contrôler, constitue une force indispensable dans la création. Dans un univers architectural où toutes notions de symétrie, d’organisation définitive ont disparu, il serait absurde de prétendre connaître au départ toutes les possibilités d’un sys-tème qui ne peuvent, peur nous, être découvertes qu’en cours de route dans le cheminement de la recherche. Ces systèmes, d’où découle un certain automatisme, deviennent l’ossature de l’ensemble, le moyen, capables d’absorber les découvertes dues au hasard dont le cloisonnement ne pourrait aboutir qu’à une juxtaposition et jamais à une oeuvre unitaire. J. Renaudie.