H. P. Maillard P. Ducamp 1. Piscines de Valence. 1960 2. Fontenay sous Bois. 1964 3. Berck-Plage. 1965 4. Études de Piscines industrialisées Au début, chaque projet était conçu comme une oeuvre isolée. A l’heure actuelle, les nécessités d’extensions mu tiples, la multitude des programmes posés, le désir de l’administration de standardiser et d’industrialiser les réalisations ont amené les architectes à conce-voir chacune des études comme un assemblage particulier d’éléments constitutifs de base ; le critère principal du choix de cet élément de base étant de donner le plus grand nombre possible de combinai-sons d’où puissent naître tant souplesse d’utilisation que richesse architectura le. La piscine de Boulogne-sur-Seine, construite en 1960, était un grand volume dans lequel s’organisaient les différentes fonctions. Notre tendance actuelle est de définir un bâtiment comme une somme des différents volumes appropriés à chacune des fonctions des éléments du programme ; la structure, notamment, est étudiée à l’échelle des éléments constitutifs et non à l’échelle de l’ensemble. C’est dans cet esprit qu’ont été étudiés les projets-types de pisci-nes, salles omnisports, maisons de jeunes. Dans les études-types: — la recherche du volume approprié, tant en plan qu’en hauteur (par exemple, en matière de piscine : nécessité de rester à une échelle raisonnable au droit des petits bains, tandis que les plongeoirs nécessitent un volume de protection très conséquent); — la nécessité de résoudre les problèmes de contreventement à l’échelle du plus petit élément constitutif, de façon à permettre aussi bien découpage en tranches qu’extension ; ont amené les architectes et l’ingénieur à définir la notion de point autostable ; chaque travée devient indépendante constructivement de ses voisines, d’où: — choix de la hauteur appropriée; — possibilité de décrochement en plan ; — choix spécifiaue de la couverture (coques, bacs, voiles brisés…). La richesse de la composition peut ainsi naître de la juxtaposition d’éléments analogues mais plus hauts, plus larges ou déboîtés. H.P. Maillard, P. Ducamp.