` .4011—I Si l’on s’en rapporte aux habitudes du temps présent, tout au moins en France, on pourrait donner certaines définitions de l’architecture, telle qu’elle se pratique. Exemples : ‘ « L’architecture est l’art d’édifier des habita-tions, constructions scolaires, administratives, in-dustrielles ou autres, d’une manière rapide avec un minimum de dépenses. » Ou encore : « L’architecture est l’art de construire pour as-surer le bien-être aux populations par un confort matériel et des commodités essentielles dans cer-taines limites économiques. » On pourrait aussi tenter de définir les formes actuelles de l’urbanisme : « L’urbanisme est la manière dont on organise l’espace et les masses construites dans les cités de travail ou de loisirs, dont on prépare les infra-structures, les équipements, les installations spor-tives, quelques bâtiments culturels et quelques es-paces verts. » Autrement dit, les préoccupations des respon-sables administratifs ou politiques sont à peu près exclusivement d’ordre matériel ou technique. Pour ce qui concerne la qualité plastique, on s’en rap-porte aux titres et qualités présumées des archi tectes. LA RECHERCHE ARCHITECTURALE. Si l’on examine les ressources mises à la dispo-sition de cette forme de recherches, on s’aperçoit qu’elles sont pratiquement nulles. Par contre, le budget de la recherche scientifique absorbe des I, sommes considérables auxquelles s’ajoutent les ressources privées des grands laboratoires indus-triels. it semble donc que l’urbanisme et l’architecture soient considérés par les autorités comme des pro-blèmes que l’on peut confier aux professionnels sans discussion. Il n’existe pas de centre de re-cherche pour les arts plastiques, architecture ou sculpture notamment, et, officiellement, on se contente d’ignorer les chercheurs obscurs. Pourrait-on demander aux architectes et urba-nistes de s’engager seuls dans des recherches avec les limites de leurs ressources personnelles ? Cela paraît matériellement impossible. Aussi peut-on se borner à garder une grande estime à tous ceux qui vont au-delà de la simple application des règles administratives et qui tentent de mettre le meilleur d’eux-mêmes dans des travaux difficiles et de grande envergure, alors que l’Administration sou-pèse les titres et juge bien imparfaitement les valeurs. Parmi ces professionnels consciencieux qui se bornent à la recherche de solutions positives et honorables, qui respectent les normes et les habi-tudes, il subsiste en très petit nombre quelques rêveurs qui souhaitent faire partager leur monde poétique, mais ne disposent pas des moyens. Non seulement l’autorité ou le public n’en exigent pas tant, mais ils ne se sentent même pas concernés par des problèmes dont l’importance leur échappe. Après avoir longtemps hésité, j’accepte aujour-d’hui de présenter quelques modestes essais archi-tecturaux considérés par moi-même comme de simples prolongements de mon travail de sculp-teur. Après avoir acquis une certaine expérience dans le monde des formes, j’ai pris conscience que la sculpture, telle qu’on l’envisage dans notre temps, ne constitue qu’un mode d’expression d’un intérêt secondaire. Certaines écoles n’en continuent pas moins à préparer à ce rôle de sculpteur des …. jeunes gens qui ne rencontreront plu déceptions ou des difficultés matéri des milliers dans le monde à la re teurs compréhensifs, guidés avec pl boeeur par des critiques d’art. Il e mtKT:es q•Ji achètent parfois des oeu