En bordure du bois de Vincennes se trouve un des lieux les plus envoûtants d Paris : le Zoo. Falaises, rochers, grottes s’assemblent pour y former un « concentré » oF reliefs sauvages où déjà le temps et la végétation ont effacé les marques du travail de l’homme. L’évidence du truquage est ainsi dissimulée, mais cette nature creusée, tai ladée, érodée, n’en devient que plus étrange. Sans arrêt cet espace fuit la réalité : décors, on n’en saisit pas l’enver paysage, son sens nous échappe, ses références se brouillent ; on perçoit q suffirait du moindre relâchement de la vigilance de l’homme pour que ce II qu’il a conçu se révolte pour devenir jungle, forèt vierge, ou même ruine sortie d’ rêve ou plutôt d’un cauchemar où règnent des animaux dont l’accumulation insens trouble l’imagination.