La cellule prototype : le pavillon de l’Esprit Nouveau Exposition des Arts Décoratifs, 1925. 1 ère étude 1922 (L. C. 35 ans) La première étude est l’embryon des unités d’habitation de grandeur conforme. La deuxième étude correspond à un élément (redent fermé) de la ville de trois millions d’habitants. « Le stand d’urbanisme du Salon d’Automne comportait un box destiné aux analyses de l’ur-banisation de la grande ville et un box consacré aux études de la « cellule » d’habitation. D’une part, l’homme en collectivité de 3 mil-lions ; d’autre part, l’homme tout seul rentrant chez lui dans sa cellule. Quelle serait cette cellule ? » La prophétie : la figuration ‘■ L’origine de ces recherches, pour mon compte, remonte à la visite de la ,« Chartreuse d’Ema » aux environs de Florence, en 1907. J’ai vu, dans ce paysage musical de la Toscane, une cité moderne couronnant la colline. La plus noble silhouette dans le paysage, la couronne ininterrompue des cellules des moines ; chaque cellule a vue sur la plaine et dégage sur un jardinet en contre-bas entièrement clos. J’ai pensé ne pouvoir jamais rencontrer une telle interprétation joyeuse de l’habitation. Le dos de chaque cellule ouvre par une porte et un gui-chet sur une rue circulaire. Cette rue est couverte d’une arcade : le cloître. Par là fonctionnent les services communs : la prière, les visites, le manger, les enterrements. Cette cité moderne » est du quinzième siècle. La vision radieuse m’en est demeurée pour tou-jours. En 1910, revenant d’Athènes, je m’arrêtais une fois encore à la Chartreuse. Un jour, en 1922, j’en parle à mon associé Pierre Jeanneret ; sur le dos d’un menu de restaurant, nous avons spontanément dessiné les ‘■ immeubles-vdlas » ; l’idée était éclose. Puis, en 1923-1924, nous approfondissions l’idée. J’en exposais le mécanisme dans le livre ,‘ Urbanisme » où déjà les cellules s’aggloméraient en quartiers de villes. Mais on nous objectait la précarité de nos jardins suspendus, leur manque d’insolation, etc, En 1925, à l’Exposi-tion des Arts Décoratifs, malgré l’interdiction du Comité directeur, à travers les embûches dont nous fûmes inlassablement l’objet de la part de la direc-tion de l’Exposition, nous construisions en vrai, de toutes pièces, une cellule entière de notre im-meuble-villa », le pavillon de l’Esprit Nouveau. » 3. Les immeubles-villas _,—— .,-,–«  »‘ ,,,,,—. »‘ »‘—— >….e.•———- —- In —— ■ f ,…..›- —n-‘ -,e __,„:,,i ,.,, _,, …..„ -_:.——-,-T-‘, I.Wlei iléç’ell _……e.Z, 1 1 e