„ En 1922, j’ai tenté une descente dans l’analyse, j’ai fait un travail de laboratoire. Isolant mon microbe, je regardais comment il se développait. La biologie de mon microbe est apparue dans une clarté indiscutable. Certitudes acquises: diagnostic. Puis, par un effort de synthèse, j’ai dégagé des principes fondamentaux d’urbanisme moderne. Ce fut notre grand stand d’urbanisme du Salon d’Au-tomne avec le diorama d’une ville contempo-raine de trois millions d’habitants. En 1924-1925, je publiais le livre « Urba-nisme » dans la collection de l’Esprit Nou-veau au moment où notre rotonde d’urbanisme du pavillon de l’Esprit Nouveau, à l’Exposi-tion Internationale des Arts Décoratifs, appor-tait les études analytiques de la cellule d’un homme moderne, l’agglomération de cette cel-lule en quartier de ville, répétait le premier diorama de 1922, soumettait le plan « Voisin de Paris accompagné d’un vaste diorama mon-trant la ville entière avec son nouveau centre d’affaires. Après l’analyse, après le diagnostic, après le travail « dans la lune », c’était enfin une application formelle à un cas concret : Faris. Le centre de Paris, actuellement menacé de mort, menacé d’exode, est en réalité une mine de diamants. Le centre de Paris doit se re-construire sur lui-même, phénomène biologi-que et géographique. Limiter le programme de l’urbanisme de Paris, à la Route Triomphale, et abandonner à son sort le centre de Paris, c’est déserter devant l’ennemi. Des spécialistes de l’urbanisme ont cher-ché, ont proposé des solutions parfois heu-reuses. La discussion est autour de la circu-lation: le ruisseau hippomobile s’est gonflé en amazone automobile. Donc de la dimension, de la largeur; et du classement : le piéton, l’auto. ” L’architecture est gérée par l’angle droit. Le péril de l’architecture est de quitter ce terrain solide et magnifique, pour essuyer la défaite de l’angle aigu ou obtus : tout ne devient que laideur, contrainte et gaspillage. »