…J’ai visité cette villa. L’aisance, la cohésion des volumes, des surfaces et aussi une science du détail, infiniment rare à notre époque, de ce que beaucoup appellent des • détails », la mouluration tout particulièrement. C’est peut-être à la mouluration qu’on reconnaît les limites d’une architecture: c’est presque la signature d’un architecte. L’architecte capable de faire un bon plan est conduit dans une certaine mesure par ce plan lui-même lorsqu’il crée des volumes. Mais lorsque arrive la mouluration, rien ne peut plus le guider que son imagination, que la sùreté de son goût, que sa propre esthétique, et c’est là un point sur lequel il faut insister… • Extrait d’un article d’Ozenfant signé du pseudonyme Julien Caron paru dans .∎ l’Esprit Nouveau », n » 6, 1920.