Cedric Price Ce n’est pas le rôle de l’architecte de cristalliser ies insuffisances dues à l’indécision ou au doute des autres disciplines. En un temps où l’obsession des questions fondamentales de disciplines socialement orientées (qu’elles soient économiques, juridiques ou scientifiques) s’accroit sans cesse, la responsabilité de l’architecte et de l’urbaniste ne consiste à pas à surimposer une discipline architecturale truquée en guise d’ordre. En Angleterre, les nouvelles universités sont toutes, sans exception, des édifices médiévaux. Le manqua de certitude dans la continuité des institutions ou des activités peut cla-rifier la tâche de l’architecte s’il inclut le facteur temps comme un déterminant positif de son esthétique. La vie, contrôlée structuralement, d’une air-house » contraste avec la vie projetée vers l’éternité de la grande pyramide. En plus du fait d’être architecturalement conscient d’une vie calculable, une Exploi-tation constructive de la mobilité des idées, des énergies, des hommes, de la matière. est nécessaire. Tout le monde maintenant (excepté la majorité des architectes) met en question la signification sociologique du caractère de permanence nécessaire des constructions et des villes du passé… La fonction de l’architecte n’est pas de rendre plus supportables les conditions actuelles, mais plutôt d’améliorer les conditions de vie au-delà du niveau considéré comme possible tout d’abord. L’ » ineptie » qui nous entoure, due à l’homme, est un exemple de ce qu’il faut éviter et non l’impulsion de base pour une forme d’art imitative. L’image surfaite de l’architecture anglaise d’aujourd’hui est comme tin visage coura-geux sur une tête vide. Cedric PRICE. Arrivez et partez en train, en autobus, en monorail, en hoverc:-aft, en voiture, en métro ou a pied, à l’heure Qu’il vous plaît — ou vous pouvez simplement jeter un coup d’oeil en pessant. Les affiches d’information vous renseigneront :ur ce qui s’y passe. Pas besoin de chercher Rentrée —entrez n’importe où. Pas de portes, pas de halls, pas d’attente ou ce réceptionniste — vous vous en servez comme vous voulez. Faites le tour — utilisez l’ascenseur, la rampe inclinée, l’escalator vers les activités oui vous attirent. Choisissez ce aue vous voulez faire — ou regardez quelqu’un d’autre qui le fait. Apprenez à vous servir des outils, des machines, à faire de la peinture, à soigner des enfants, ou ‘isolez-vous pour écouter tout simplement votre air préféré. Dansez, bavardez ou montez sur la terrasse pour voir comment fonctionne la machinerie. Installez-vous avec ru verre dans un fauteuil surplombant l’espace pour écouter le murmure des événements de la ville. Essayez de soulever une émeute, de commencer une peinture — ou relaxez-vous en admirant la voie lactée. Queue heure est-il ? N’importe quelle heure du jour ou de la nuit, hiver ou été — cela n’a pas d’importance. S’il pleut, la toiture arrêtera l’averse, mais pas la lumière. Le nuage artificiel vous procurera de la fraîcheur ou un arciien-ciel. Vos pieds seront au chaud pendant que vous regarderez les étoiles. Pourquoi ne pas déguster votre plat préféré en laissant passer l’orage ? Pourquoi tout ceci ? . Si une nation doit être perdue ou sauvée pa- le caractère de ses grandes villes, cette nation est la nôtre u (Robert Vaughan, 1843). Nous construirons un centre d’attractions où nous pourrons tous nous rendre compte des pcss’- bilités et des plaisirs qu’un environnement du XX, siècle se doit de nous offrir. Ce centre disoaraitra dès pue les besoins seront satisfaits. / / /r9 ‘ avd / :I / I / // / / elefelqg o. „me AnmemiwarArgrii.v-mar —411111111; i. ■ o FIND ART DOC V./