spécifier eux-mêmes, les enfermant, incapables d’affirmer leur distinction et leur individualité propre, dans l’identité sinueuse d’un contour unique, enve-loppant la définition de l’ensemble formel représenté par l’ceuvre dans l’intériorité de la masse dont elle n’était que la limite extérieure — limite qui, bien entendu, n’avait d’existence qu’en fonction de cette intériorité même. De sorte qu,11 était impossible aux formes définies et particularisées de se dégager les unes des autres pour se poser dans leur organisation explicite, et cette confusion les retenait et les enracinait dans l’identité indis-tincte du bloc massif, qui maintenait également en lui les éléments plas-tiques de base, incapables d’accomplir leur irréductibilité et leur indépen-dance constitutives, en brisant l’unité et la cohésion de l’organisation spatiale. Ce qui avait pour conséquence d’enfermer dans l’intériorité indif-férenciée de la masse, en les fondant les uns dans les autres, les deux espèces de termes, dont la relation thématisée bien qu’incommensurable et irréductible à ses formulations définies, servait de base au déploiement explicite de l’organisation spatiale diversifiée, déterminée et cohérente, propre à l’art occidental — les éléments plastiques de base et les formes constituées particulières nées de leurs connexions concordantes. Si bien que le ‘cycle continu et indéfini des contours, en renvoyant à la présence sous-jacente de cette masse à laquelle ils étaient indissolublement liés et dont ils protégeaient la totalité secrète, attestait l’existence d’un espace intérieur, absolument séparé du vide ambiant, et qui enveloppait dans son indiffé-renciation implicite l’infinité des combinaisons plastiques virtuelles de ces termes, centres et foyers de tout développement spatial explicite. Aussi l’idée d’une utilisation de la masse comme espace intérieur ne pouvait-elle 20 Alicia Penalba 1’ hotu