Magasin « Knoll », Milan Florence Knoll, architecte. Le développement considérable pris par Knoll dans le monde entier au cours de ces dernières années fait éclore peu à peu dans tous les pays, dans toutes les grandes cités, de nouvelles succur-sales dont l’aménagement est l’oeuvre de Florence Knoll. Après Paris, Bruxelles, Stockholm, Stuttgart, Berlin, New-York, Chicago, c’est Milan, Madrid, San Francisco, Dallas, Londres, New Delhi, Melbourne. S’intégrant dans un bâtiment moderne, ou bien, comme à Paris, dans une vieille maison de Saint-Germain-des-Prés ou, ici à Milan, dans le cadre d’un ancien palais, l’art de Florence Knoll est de saisir, avec un sens aigu et subtil, l’essence même du lien qui existe entre le pays, le cadre général, l’ambiance de la ville et les éléments présentés, créant, à chaque fois, une unité nouvelle riche de contenu et répondant à des normes esthétiques analogues. En quoi diffère Knoll-Milan de Knoll-Paris ou de Knoll-New-York, il est difficile de l’exprimer, mais facile de le ressentir. Pourtant, l’on retrouve toujours la table ronde, le bahut bas, la grande banquette, la chaise de Saarinen, les fauteuils de Mies Van der Rohe et de Jeanneret, les sièges de Bertoia… Mais l’ordonnance est différente, l’es-pace autrement subdivisé, les volumes se suc-cèdent selon des compositions différentes, la lumière est plus tamisée ou plus vive et chaque fois, Florence Knoll utilise le matériau propre au pays : marbre en Italie, bois en Scandinavie, acier et verre aux Etats-Unis… Un jeu particulier de faux-plafonds en stuc, peints de couleurs harmonieusement réparties, suspendus par des tirants d’acier à peine visibles, caractérise en outre le magasin de Milan et donne une liberté d’expression pleine de fantaisie et de charme. Détail de l’entrée. U 0 n 4 0 El 0 °e D Io lai 0 0 r-L, Lim Y/5 ❑
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