HAUTE DE [‘OSSATURE Ces quelques photos illustrent l’extraordinaire beauté des structures monumentales s’élançant dans le ciel. Conquérants modernes de l’espace, l’ingénieur et l’architecte produisent ici un véritable spectaCle spatial, dont la phase initiale reste pour moi la plus passionnante. En effet, c’est là qu’apparaissent les solutions en vue d’at-teindre à une véritable « dynamisation » de l’architecture par l’allègement des formes et par l’introduction de l’espace. Je suis convaincu que l’utilisation des charpentes apparentes bien étudiées, combinées avec des matériaux transparents et légers, l’introduction de l’espace faisant éclater les volumes hermétiques et lourds, renouvellera et revalorisera à fond, l’architecture moderne. Nicolas SCHOFFER. 1’ Cet ensemble, actuellement en cours de construction, va permettre à la Caisse d’Allocations Familiales de la Région Parisienne, de regrouper tous ses services en un immeuble de huit étages, implanté dans un cadre de jardins et complété par des bâtiments bas abritant des services annexes et le restaurant. ‘La situation de l’immeuble à proximité de la Tour Eiffel, sur la rive gauche de la Seine, permettra’ d’assurer aux bu-reaux l’exposition la plus favorable et des vues dégagées. L’ossature d’acier, devant porter la façade en matière plas-tique, est aujourd’hui achevée. Les quelques photographies, que nous présentons ici, montrent l’état du chantier avant pose du plâtelage métallique formant planchers. Des poutres et poteaux, préfabriqués en usine, sont soudés sur place ainsi que les poutrelles et solives en treillis ; chaque poutre trans-versale, d’une portée correspondant à la largeur du bâtiment, soit 20 m, repose sur deux appuis centraux, formant de chaque côté un porte-à-faux de 5,50 m. Ce bâtiment sera le premier réalisé selon le nouveau gabarit périphérique adopté pour Paris : 38 m de hauteur. Pour information complémentaire, se référer à la publication du projet dans L’Architecture d’Au-jourd’hui (voir n » 58, février 1955, pages 32 à 39). 4