La peinture est-elle dans une situation critique ? Roger Bordier Kandinsky. « Tache noire o. 1921 Je ne suis pies assez borné pont noir un sy tême, manu mon système. (Nietzsche.) Il n’y a pas d’art delinitif. Du moins pas encore, el nous ne saurions être tisses présomptueux ici pour engager l’avenir sur une formule quelcon que, eut notre agohnent. Toute esthétique qui ne sait pas, après le temps de rennusean, d’au-dace et de création, reconnailre ses l• tes. et qui du mente coup se refuse à considérer objec-tivement les révélations diverses, Itinhat positive, et tant. négatives, de son expérience, est voue, la sterilite, à l’immobilisme, finaleinent a une sorte d’auto-destruction que son inconscience même rend encore plus stupide. .1 na huilais vu que Firreflexion fût três profitable aux travaux de Peeprit, ni que /a valeur d’un choix pet etre mise en caupar l’évolution qu’elle indique. C’est ici que d’obstination du puriste, l’affirma-tion du doctrinaire risquent d’entrain, mie forme d’art vere le complexe d’orgueil, source d’inac-tion, la °onde… la proclamation lient lieu de recherche et le militant d’art fail•place l’artiste. Il n’est rien dont il faille se méfier autant que de ces substitutions de rale et de personnage, devenues, hélas, fréquentes. En tout cas, de telles attitudes sont d’autant plus dange-reuses qu’elles prennent en même temps une tonne stricte,. oppositionnelle et que l’artiste alors en vient à sc déterminer esse fonction des ‘,Val,. de ceux dont i pas les conceptions. Cest Camus nid I,SCLU5C de le citer sans dente impi « On ne veut pas seulement :ive.- toison p on veut encore avoir raison centre les eine Cette prétention eet Coten.. insu… S’il fed, bien entendu, tenir chtuptc Conty, des auDes, il importe qua CI’ 111` SOit IMIS dans la seule mesure on el. sortirait evitiqualitc, toque alors servant justifier celle qui ne lui ressemble pas. est trotp facile (le n« voir que les aspects negatift et la porte peut N’OlIVI’ir â tous les sophismes. Ainsi, ceux qui s’intéressent vraiment l’art moderne ressentent-ils avec une irritation grandissante vanité de trop de ces querelles se sont élevées au sein de lsthé-tiu :ditaite et de ces ilistinction, souvent pri-maires, qui les ont nourries. Certes, le jeu des tendances est normal, et souaitabl, dans ln dividualisation des teinéramente. la elitcouverte ors mais aussi profitable …hl soit Ihipasouissement des tenus, il ne peut que dent-,- t’ange.ux dés lors qu’il se transforme partout en dualité. On se crispe sur des positions, on cla-bote un systéine, des principes, unc pédagogie ou bien l’on se précipite vers une espèce de mystique frémissaitte de le liberté de l’art, dont on ne voit ni ce qu’elle apporte a Ia •liberté qui n’est don-née nuite part mais toujours se e,quiert, ni CC • h lit rp 1,11i ` Sent’ querelles en sont inévitables, c’est plus exac-t durite. Lite la dispute entre les géo-.1 les tachistes ait violemment éclaté, •ux. e’êterniee, (t’est ridicule. ut apres les protestations et Peel.nge de formlt•s vie.. qu’excuse un climat de passion, il est tent. d’en venir au dialogue. liante des in-érite, d’une large compréhension et d’une suffi-sante modestie (le part et d’autre, l’art abstrait risque de perdre Ide.. la partie. de précise • en ce qui concerne, en tout cas, la peinture et la sculpture. Reste, en elfet l’esthétique dit mouve-ent imposée par Calder et reconnut. renouve-lée, avec tant d’intelligence et de talent par Tin-guely, et dans nu même ordre d’idées d’ailleurs, l’utilisation du septième art, que lon oublie tont de même un peu trop. I/ faut avoir la franchise de l.otier • nous sommes deeus par tout ce que la peinture et la sculpture abstraites produi-sent depuis quelque En Don de lieux, les promesses n’ont pas etê tenues. La faute en est le plus souvent à cette raideur des positions et cette obstination dont je viens de parler. lt,ns donc de considérer, aussi netteme que poestfil leurs effets. Il est exact que l’apport du « (éo.êtridniv ne peut plus nous satisfaire pleifiers.t. fh) phis.