1 I 111.1.LE, AQ1 5111111 11 ■ – L. .1, III JI. D 5. 11,1,111, ∎ 111 III – 111 I • I 1.ET ARTICLI I I SI II lI I LA M0N111.R.,PHIE 1LIERL 5511, PAN R. 1111 51111 – 51115105 11. P..111111.1 5•111.5,51,0“. COMORES 1951) ) d’où l’oeuvre émerge rayonnante et calme. Là où la peinture paraît plus aimable, plus douce, elle est empreinte de cette extase bénéfique qu’offre le calme après l’orage, la vie après la mort. Sutherland en cela est un homme religieux. La preuve nous en fut donnée, bouleversante, lorsqu’il composa il y a six ans sa Crucifixion à l’église de Northampton. Emplie d’une énergie sourde, cette oeuvre est chargée de ce « symbolisme primitif de nos jours » qui semble annoncer un cataclysme. L’atmosphère a une réalité plus cosmique que romantique, plus constructive .qu’expfessioniste. L’artiste est imprégné d’une foi puissante qu’équilibre une pensée organisée à l’extrême. Dans la production de Sutherland, un critique voulant limiter le Présent par le Passé, l’Inconnu par le Connu, trouverait naturellement les analogies qui existent : Une certaine magie végétale et panthéiste dans l’art du paysage anglais, comme celle du trop peu connu Samuel Palmer, ou dans l’art religieux ou totémique des mers du Sud, de la Nouvelle Guinée et du Sépik. Mais l’art d’un homme vivant, aux prises avec les problèmes humains, échappe aux analogies et aux comparaisons, son mystère est insaisissable. Une fois sa croisade accomplie, mais alors seulement cet art deviendra une nouvelle base de comparaison. Toute la partie inexprimable de Sutherland fait sa force, force de l’âme et de la vie aidée des facultés terrestres, force certaine qu’on ne saurait mesurer encore, art qu’on ne saurait situer. Tout le reste n’est qu’Histoire de l’Art. FRANK McEWEN PROJET P01 R FORMES DEROLT, 1919, DESSIN A LA PLI ME COLL. DE L’ARTISTE – A LA PAGE SI l’ANTE CARTON DE TAPISSERIE, 1919, COLL. H. P..11-JDA. LONDRES FIND ART DOC