Au sujet de Sutherland, on a formé des thèses sub-tiles, exactes, fixé sa pensée, cristallisé les notions de sa foi d’artiste. « Les jeux sont faits ». Là est le danger en Angleterre, où l’atmosphère insulaire depuis cent ans a maintes fois étouffé le feu de la sensualité plastique. Quelle énergie doit con-sumer l’artiste anglais pour conserver son aura, ce nuage UN GRAND PEINTRE ANGLAIS AU MUSÉE D’ART MODERNE e, 1947, CRAYON we LOC. • COLL. M. rami GRAHAM SUTHERLAND psychique qui l’entoure et qui le porte en triomphe vers son but. Cette lutte me semble in-connue en France. Paris, temple païen de l’Art, vit spirituellement sous la sainte protection des peintres mar-tyrs qui attisent sa flamme. Les jeux sont faits, et la partie semble être gagnée, car, cette fois le feu brûle à ciel ouvert. Sutherland et FIND ART DOC