PUIS LEURS EAUX DIVERGEAIENT TRAVERS DES PRAIRIES MOLLES. OC VER. VOYAIENT PERSIL ET VIOLETTES. DES L’ABORD EN CES LIEUX, IL N’EST PAS D’IMMORTEL QUI N’AURAIT EU LES YEUX CHARMES. LAME RAVIE. LE DIEU AUX RAYONS CLAIRS RESTAIT A CONTEMPLER. MAIS. LORSQUE. DANS SON CŒUR, IL EUT TOUT ADMIRE. IL SE HATA D’ENTRER DANS LA VASTE CAVERNE ET. DES QUIL APPA. RUT AUX YEUX DE CALYPSO. VITE IL FUT RECONNU PAR LA TOUTE DIVINE • JAMAIS DEUX IMMORTELS NE PEUVENT XIGNORER QUELQUE LOIN QUE L’UN D’EUX PUISSE • HABITER DE L’AUTRE. DANS LA CAVERNE. HERMES NE TROUVA Le plus grec des sculpteurs français contemporains illustre les Chants V et VI de l’Odysée ( Traduction française de Victor Bérard). Le livre comprend quatorze dessins originaux gravés sur bois par Laurens. Creuzevault qui édite cet ouvrage hors série s’est effacé devant un constructeur de lignes et de volumes qui confère la marque de son génie à la version française du poème homérique. Une telle méthode de travail est nouvelle. Jusqu’ici l’artiste se contentait d’illustrer un écrit. Laurens a choisi les caractères du texte en fonction de ses xylographies. Il a choisi aussi le format du volume et établi la proportion des marges. Le sceau de son style personnel, est nettement perceptible dans les rapports des blancs et des noirs et dans le rythme des surfaces imprimées. Son hellénisme implique une attitude vi-vante et créatrice, mais fondée sur le culte d’un certain nombre de lois d’harmonit. LAURENS devant HOM[ Il l ART, DOC