:ICO, CULTURE PRÉCORTÉSIEN rence vivants mais dûment som-més d’une tête de mort. Si on les observe bien, on ne tarde pas à cons-tater que ce crâne n’appartient guère à la figure (généralement accroupie) qu’on adore. Il s’agit là d’un masque. La mort serait donc un masque que la vie adopte pour mieux connaître les dieux et le des-tin. Quand un homme meurt, ses traits sont recouverts d’un masque qu’il portera toujours, comme s’il était un vrai visage : un visage éternel. La mort ainsi sera déguisée en vie. Le masque a donc dans l’art mexicain un sens magique et religieux. La mort est aussi un voyage dans l’au-delà : dans ce panthéon habité par les dieux où sont jugées les âmes. Comme en Égypte les es-prits des morts doivent trouver dans leurs tombes leurs objets et leurs mets familiers. Telle est l’origine des offrandes faites aux morts. Ceux-ci sont ensevelis avec leurs plus précieux vêtements, bijoux, armes, vases, amulettes, statuettes, etc… auxquels on prend soin de joindre des omelettes de maïs, les  » tamales « . Ces aliments périront, mais non sans avoir assouvi la faim ou la soif des morts au cours de la première étape de leur évolution dans le monde d’Outre-tombe. Quand le culte des morts aura subi des transformations pendant les années de la domination espagnole au Mexique, cette – coutume ancestrale subsistera dans le peuple. L’Église a institué un jour voué et consacré aux morts. Ce jour-là, à côté des cérémonies religieuses officielles auxquelles ils prennent MASQUE EN PIERRE () o ODER AZTÈQUE tGE ENCISO  » LA DÉESSE DE LA MORT  » CULTURE AZTÈQUE) ÉPOQUE P S L’ART VIEXICAI Crespo de la Serna CRANE TAINO EN PIERRE (MUSÉE DE L’HOMME)