moasem 80111 DE CHRISTIAN DIORx.énos.émix nom. mim, mi coron m DE RAYONNE BELLES James Laver, conservateur au Victoria and Albert Museum de Londres, dit que le costume obéit à trois principes la hiérarchie, la séduction et enfin l’uti-lité, ajoutant que ce dernier est le moins important. Le vêtement n’aurait, en effet, pas été inventé par l’homme pour se protéger des intempéries ou pour ménager sa pudeur; il est au même titre que l’orne-ment, une expression humaine. Hiérarchie et séduction ont le même objectif plaire et en premier lieu plaire au sexe opposé. Les hommes firent appel dans ce but aux signes extérieurs de la fortune et de la gloire et se parèrent de leurs attributs. Ceux-ci ont aujourd’hui disparu du cos-tume masculin. L’automobile, les conseils d’adminis-tration et la vedette en quelque domaine en tenant lieu. La femme est au contraire plus constante dans le choix de ses armes. Elle sait que l’homme établit avec elle un contact qui, avant d’être charnel doit être visuel, que l’âme la plus charmante n’a aucune chance de plaire si ses formes sont cagneuses, son teint marbré, et surtout si un air de jeunesse n’émane pas de toute sa personne. On a vu des femmes aimées d’hommes notoire-ment laids; peu d’hommes se sont à la vérité attachés à des laiderons. ET La robe de bal, la robe du soir comme nous disons aujourd’hui, répond presque uniquement au troisième principe de James Laver le principe de séduction et nous ajouterons que la femme qui s’apprête à revêtir celle-ci accomplit inconsciemment les gestes d’un rituel magique. Qui dit Magie dit en effet ressemblance et la femme cherche instinctivement à incarner le double d’elle-même, à extérioriser sa propre répétition magnifiée, à porter tel un masque un apprêt de maquillage et, tel un déguisement, la robe qu’elle aura choisie. Elle cherche, sans le savoir peut-être, cette res-semblance cachée entre le visage de Dieu et le sien, recherche qui déjà lui vaut les foudres divines, recherche à laquelle il lui est toutefois impossible de se soustraire, puisquesa mission est de plaire, de plaire pour être aimée et que dans cet attrait se trouve le germe même de la vie. Une femme en robe de bal peut donc se comparer au guerrier. Elle a choisi le tulle ou le velours, le satin ou la mousseline, le fourreau ou l’immense jupe, la robe dont elle ne finira pas de jaillir, ou la cuirmse fermée et parcimonieuse de chair. Ce choix s’est effectué selon son tempérament, son humeur du jour ou peut-être à cause du combat singulier qu’elle va livrer. Elle a choisi les produits qui ont immobilisé ses traits pour quelques heures, s’est soumise à une discipline qui lui permet de figer les muscles de sa face et de donner plus de prix • à leurs légers mouvements. Sa robe est calculée avec soin. Elle sait qu’il faut cacher sa gorge ou montrer son d.. Elle sait que le renouveau est fais de changement, qu’à l’homme repu d’épaules, un corsage négligemment accroché donnera le désir d’en voir davantage. Rien ne doit compter ou presque de ce qui a trait au principe d’utilité lorsqu’il s’agit de la robe du soir. Et pour quelques femmes qui ne savent être séduisantes qu’à la condition d’être d’abord à leur e BELLIQUEUSES • QUADRILLE S. ROBE DL/ SOIR D• MAGOT nov. am SATIN aose BDODE •VEC GRANDE *cm… sra SATIN a..