• • • 01 *4• 000000000f…yy_,1 , • • • _ • ART ET INDUSTRIE 46%. • • 4- („, >ro. (1, *.> f .. (4* • • • ••• es. •ee cri >1″ • e• t g »II #ele g :el. î•rle 4e■lb :Op K »EP g (»el. e>> >rie. g :on • • 44e4. >rom * 4eisir • • :■brlœ •• ••ei tr„ :•01. tee>. g >mi , ▪ wer ‘ ‘??41/4. … mer . :eeslepferit.;;.-.; , A 0 e#, wifee 4v$0404/44 -• . ti f. • é el ► te • 4, •a• • • • • • REVUE BIMESTRIELLE DE LA DÉCORATION MAX FOURNY DIRECTEUR WALDEMAR GEORGE RÉDACTEUR EN CHEF DESSIN XXIV sommaire COUVERTURE ORIGINAL POUR L’AFFICHE DU « GÉNIE DE PARIS » PAR HANS ERNI 1 LE GÉNIE DE PARIS 13 LA TABLE MAGIQUE 14 IZIS ET PRÉVERT 16 LES POIDS AFRICAINS, PAR PIERRE VÉRITÉ 18 SUR LES TOITS DE PARIS 19 LES PORTRAITS FRANÇAIS, PAR WALDEMAR GEORGE 23 MARINO MARINI 24 BERNARD BUFFET, PEINTRE GOTHIQUE 26 GERMAINE RICHIER AFFRONTE UNE  » SAISON EN ENFER  » D’ARTHUR RIMBAUD, PAR WALDEMAR GEORGE 28 LES TRANSPARENTS DE JACQUES LIPCHITZ, PAR WALDEMAR GEORGE 30 UN MAITRE DE LA CARICATURE, ROUVEYRE, PAR MARIE DORMOY 31 LA TAPISSERIE FRANÇAISE, PAR SIMONE KAPFÉRER 35 LA PROVENCE, CE PARADIS TERRESTRE 39 CEDIPUS REX, PAR NICOLAS NABOKOV 40 LE DIALOGUE DES CARMÉLITES, PAR MARCELLE TASSENCOURT; 41 LA SAISON THÉATRALE 42 LA DANSE, SCULPTURE VIVANTE, PAR IRÈNE LIDOVA 44 LES SCULPTURES POLYCHROMES DE FERNAND LÉGER PAR WALDEMAR GEORGE 46 ÉVOCATIONS PHOTOGRAPHIQUES DE MAYWALD 48 RENÉE VAUTIER, SES TOTEMS ET SES ANIMAUX MYTHIQUES, PAR JEAN COCTEAU 50 LES ORFÈVRES EN QUÊTE DE FORMES PRIX DE L’ABONNEMENT (6 Numéros) : POUR LA FRANCE : 2.400 FR. POUR L’ÉTRANGER . 2.700 FR. — CHÈQUES POSTAUX : PARIS 5170-61 23, RUE FORTUNY, PARIS XVII. TÉLÉPHONE : CARNOT 93.60 PIERRE CLAVEL, MAISON FRANÇ.` ISE ROBERT D. CHARLET, 7, SQUARE ROCK CENTER. 610, FIFTH AVENUE AMBIORIX TÉLÉPHONE 34-71-44 NEW-YORK BRUXELLES S. A. I. S. E. 8a, VIA VIOTTI TURIN • Tous droits dr reproa fiction et de traduction réservés pour tous pays. Copyright juif. 195z. • Le Génie de Paris Cette manifestation prend place après toutes celles que notre revue orchestre depuis six ans. Elle défend et résume les activités créatrices de Paris. Elle est présentée sous l’aspect d’une demeure, dont les pièces respectives symbo, lisent les préoccupations ou les aspirations d’un être universel : maître des élégances, chef d’industrie, biblio-phile, amateur, mélomane, chasseur, naturaliste et mathé, mathicien. Une telle méthode permet de confronter dans un cadre vivant et cohérent les formes plastiques et les formes mécaniques, les chefs,d’œuvre des industries de luxe : joyaux, robes de haute couture, tissus de mode, parfums, accessoires de la vie féminime et les chefs,d’oeuvre de l’art décoratif : meubles, émaux, céramiques, ferronneries. Nous espérons fermement que ces rapprochements et ces comparaisons permettront au public de dégager le style de notre époque. C’est dans ce but que nous avons demandé aux éditeurs, aux libraires, aux relieurs, aux grands couturiers, aux grands bijoutiers et aux grands parfumeurs d’animer les espaces organisés par les plus prestigieux architectes d’intérieurs. C’est pour mettre en relief la loi d’harmonie d’une civilisation que nous avons situé des machines parmi les oeuvres sculptées et parmi les oeuvres peintes de Jean Arp et de Fernand Léger. Des esprits chagrins et des pédants constateront avec acrimonie le manque d’unité d’une résidence française où des fauteuils d’un rythme éminemment classique, côtoient des meubles traités comme des épures. On sera peut-être surpris de voir une salle de chasse conçue comme une architecture monumentale, rurale et fruste, tandis que la salle à manger d’apparat est traitée comme une galerie de glaces, produit d’un milieu urbain et raffiné. On nous fera probablement grief d’accrocher, côte à côte, des tableaux qualifiés de non, figuratifs et des toiles qui apportent une nouvelle perception ou une nouvelle conscience de la réalité. Nous répondrons à nos contradicteurs que l’humanisme s’accommode parfai# tement de ces antinomies moins vraies qu’apparentes et que la France est un pays rebelle à l’uniformité. Nous avons le courage de soutenir qu’une chambre de jeune femme ne doit pas évoquer une salle d’opération et qu’un décorateur ne dérogera point en y déployant la plus libre fantaisie. Nous croyons que les acquisitions de la technique moderne doivent être mises à profit. Nous pensons que personne n’a le droit d’ignorer les matières et les structures nouvelles. Mais nous ne faisons pas le procès d’un Arbus qui modèle ses meubles comme des sculptures et les fait fondre en bronze. Avec Jacques Adnet, architecte de notre expo, sition, nous affirmons que les mots : permanence, durée et tradition françaises ne conservent leur valeur initiale que s’ils illustrent la continuité d’un effort créateur et s’ils excluent l’imitation servile, la médiocrité et la vulgarité. FIND ART DOC